Donkey, Diddy, Dixie et Cranky mettent leur plus belle fourrure pour contrer le grand froid.
Après une trilogie d'anthologie sur Super Nintendo dans les années 90 et un bon gros retour aux sources comme on les aime sur Wii en 2010 (repris par la suite sur 3DS), la licence Donkey Kong Country est de retour sur Wii U dans un opus baptisé Tropical Freeze. Nous avons eu l'occasion de l'essayer quelques heures, manette en mains, et avec tous ces changements climatiques, il était impossible qu'il ne nous fasse ni chauds ni froids !
« It's so fluffy I'm gonna diiiiiiie ! »
Pour sa première excursion en HD, Donkey Kong revêt son plus beau pelage et pour la première fois, il est désormais possible de compter ses poils qui virevoltent au gré de ses mouvements. Tout du moins dans les premières secondes de chaque niveau, avant que l'action ne commence et que nous soyons trop absorbés par les péripéties pour nous focaliser sur cette belle toison. Au-delà ce ça, le passage à la haute définition est relativement imperceptible et le titre souffre d'un léger aliasing par moments qui entache la beauté des décors. Parce que OUI, sur ce point, la recette reste la même que le précédent volet et Nintendo nous en met plein les yeux avec des environnements variés et colorés à souhait, sur des toiles de fond fourmillant de détails qui sont comme de doux trips sous acide. Nos rétines en redemandent... tout comme nos oreilles ! Car si les graphismes sont travaillés, les musiques le sont tout autant, si ce n'est plus. Parfois plus rythmées avec des pointes de rock, souvent entraînantes, toujours entêtantes... Un savant mélange qui fait mouche à tous les coups.
Die & Retry
Dans l'absolu, les nouveautés ne sont pas pléthores dans Donkey Kong Country: Tropical Freeze, le but étant bien évidemment là de faire perdurer la série et il serait difficile de réellement apporter des évolutions marquantes sans la dénaturer. L'écran du GamePad par exemple reste totalement noir lors d'une partie sur la télé et ne sert exclusivement que d'écran d'appoint pour ceux qui ne voudraient pas rater le dernier show de Nabilla ou d'Hanouna. En outre, la maniabilité de la nouvelle manette de la console reste encore à peaufiner, notamment au niveau de l'utilisation des gâchettes, et jouer à la Wiimote se révèle en définitive plus agréable. Dommage.
Tout comme l'épisode sur Wii, la difficulté est au rendez-vous. Si les premiers niveaux se passent relativement sans encombre (oui, RELATIVEMENT), les essais se multiplient au fur et à mesure de l'avancée. Les nombreuses vies accumulées dans les débuts se révèlent vite indispensables sur certains passages qu'il est absolument impossible de passer d'une traite sans une bonne dose de chance ou une connaissance parfaite des lieux. Un bloc qui tombe de nulle part, une passerelle vicieuse qui bouge sans crier gare et c'est le retour du ballon rouge (qui nous dépose au dernier checkpoint à chaque vie perdue, ndlr). Fort heureusement, ces derniers sont plutôt nombreux et même s'il est parfois difficile de les atteindre, il est rare que la partie devienne carrément frustrante.
Un boss qui possède de nombreuses attaques différentes, surprise garantie !
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