League of Legends : un organisateur de tournois crée la polémique en discriminant les joueuses LGBT
par Maxime ClaudelDonc, en fait, un transsexuel joue mieux qu'une femme...
Attention, grosse polémique en vue ! Garena eSports, organisateur philippin de tournois de League of Legends, a annoncé une nouvelle règle concernant les compétitions 100 % féminines et elle risque fort de faire jaser... Ainsi, il s'est penché sur la place des communautés LGBT (Lesbiennes, Gay, Bisexuel et Transsexuel) dans son environnement. Après plusieurs consultations et réflexions, voici à quoi est arrivé Garena eSports :
1. Chaque équipe est autorisée à n'avoir qu'un membre gay/transgenre pour l'entièreté du tournoi. En outre, les équipes ne peuvent pas faire une partie avec une team composée de quatre femmes et d'un gay, puis enchaîner une partie avec les mêmes femmes, mais en remplaçant le cinquième membre par un autre gay ou transgenre.
2. Toute équipe qui viole cette règle, que ce soit intentionnel ou non, découvert pendant le jour du tournoi ou après, verra tous ses membres (les femmes comme le membre lesbien, gay ou transgenre) bannis pendant un an des évènements organisés par Garena, notamment le tournoi Iron Solari.
Bien sûr, il s'agit d'une discrimination avérée, justifiée tant bien que mal par Garena eSports :
Il y a des arguments et des inquiétudes chez les autres participants, qui estiment que les femmes gays, lesbiennes ou transgenres ont peut-être un avantage.
Autrement dit : un homme devenu femme serait meilleur aux jeux vidéo qu'une femme ? Ahem... Sur le sujet, Riot Games, studio derrière League of Legends, s'est fendu d'un tweet :
LGBT players are welcome at official LoL tourneys. We're working with partners to ensure consistency with our values across all regions.
— Riot Games (@riotgames) 3 Février 2015
Les joueurs LGBT sont les bienvenus dans les tournois officiels de LoL. Nous travaillons avec nos partenaires pour nous assurer que nos valeurs soient respectées dans tous les pays.