Plus violent que le MMA/UFC mais avec un aspect gestion, si c'est possible !
"Le jeu indie de la semaine" est une chronique qui a pour vocation, comme vous l'aurez aisément deviné, de vous présenter un jeu indépendant chaque semaine. Le but est ainsi de faire découvrir des titres originaux qui ont une atmosphère, une ambiance ou un gameplay donnant toutes ses lettres de noblesse au jeu indépendant. La semaine dernière, nous vous avions présenté Antibody, aujourd'hui c'est au tour de Toribash.
Nous parlions la dernière fois des Shoot’em up, cette semaine nous allons nous tourner vers un style qui compte plus de fans, mais qui n'est toujours pas un FPS. C'est du côté des jeux de combat que nous allons nous rendre, et plus précisément vers un ovni indie du genre.
Les jeux de combat sont apparus très tôt dans l'univers du jeu vidéo, dés 1976. Vous pouviez trouver sur borne d'arcade Heavyweigt Champ, qui reprenait l'univers de la boxe afin de permettre aux jeunes d'en découdre avec leurs amis contre quelques menues monnaies. Avec le temps, le genre a évolué et nous avons vu des licences de versus fighting sortir du lot : Motal Kombat, Street Fighter et Soul Calibur sont des noms qui ont su marquer leur temps avec des gameplay singuliers et une grande dose de fun. Il y eut aussi de grands ratés comme Bio Freaks ou Tatoo Fighter, et d'autres très "limite" qui permettaient de déshabiller vos adversaires féminins. À noter aussi la sortie prochaine de Killer Instinct sur Xbox One, jeu de combat qui avait marqué son temps sur Super Nintendo et N64 à l’époque.
Contrairement au shoot’em up, le style n'est pas mort, et n'a jamais vraiment ralenti ou accéléré, il a su perdurer afin de fournir régulièrement un moyen aux joueurs de se défouler. La plupart des gamers ont ainsi dans leur stock un jeu de combat et ont déjà accusé un adversaire de spammer ou de ne pas être fair-play afin de justifier une défaite. Ce spam de touche, mélangé aux joueurs qui appuient sur tous les boutons, est responsable de nombre de manettes agonisantes qui ont fini leurs jours dans des poubelles. Car, notons-le aussi, les jeux de combat rendent violent (mention spéciale à Natacha Polony) et nombre de manettes en ont souffert à cause des jeux , mais aussi avec la complicité des Track And Field.
Mais le jeu indie que nous allons vous présenter cette semaine ne risque pas de vous donner envie d’écrabouiller votre manette et risque bien de réconcilier les fans de jeux de gestion avec le style beaucoup plus brutal du versus fighting. Allons de suite voir en quoi consiste Toribash en page deux.
Commenter 1 commentaire
Là je viens de finir mon premier combat et ouais, la semaine sera longue en fait
Merci pour la découverte en tout cas !