Après un démarrage en trombes, le dernier smartphone d'Apple se vend doucement.
Le 21 septembre, l'iPhone 5 était mis à disposition du public chez les revendeurs et opérateurs pour le plus grand plaisir des fans de la marque à la pomme. En un week-end seulement, 5 millions d'unités ont trouvé acheteurs à travers le monde, un record pour la firme comme pour le monde de la téléphonie. Toutefois, il semblerait que l'engouement se stabilise en France.
En effet, Les Echos rapporte que les opérateurs vendent actuellement autant d'iPhone 5 que d'iPhone 4S l'année dernière à la même période, une déception pour Orange qui avait « parié sur des chiffres supérieurs de 30 à 50 % », ou pour SFR qui « n'a pas vécu le doublement des ventes observé par ailleurs à l'échelle mondiale ». Chez l'un des partenaires d'Apple, le GALAXY S III - qui n'a pas connu de baisse de régime depuis l'arrivée de son concurrent californien - est considéré comme « un marathonien », une opposition à l'iPhone qui « est devenu un sprinter ».
La faute d'une part à un prix de vente très élevé (à partir de 679 € non subventionné) en temps de crise, un manque de nouveautés redirigeant une partie de la clientèle sur d'anciens modèles moins onéreux, mais aussi et surtout à une pénurie de stock. Si Orange est plutôt bien servi d'après Les Echos, SFR et Bouygues Telecom peinent à tenir leurs commandes tandis que Free Mobile propose carrément de les annuler lorsque celles-ci prennent trop de temps. Il semblerait donc qu'Apple privilégie ses propres points de vente, ainsi que les marchés plus abondants tels que les États-Unis ou la Chine.
Tout n'est pas perdu toutefois pour l'iPhone 5, qui pourrait bien faire un grand retour d'ici aux fêtes de Noël d'après un opérateur qui indique que la firme de Cupertino « n'a pas d'autre choix puisque les consommateurs achètent la nouveauté pendant trois mois, et pendant les neuf mois suivants, ils attendent la prochaine génération ! ».