Le village planétaire empêche Apple de faire régner sa loi.
Depuis quelques mois, la Guerre des Brevets, instaurée par Steve Jobs a éclaté entre Apple et différents acteurs du monde Android. Parmi eux, le plus touché est Samsung, pourtant fournisseur de la firme de Cupertino qui s'est vu interdire la vente de certains des produits de sa gamme Galaxy dans plusieurs pays du monde. C'est le cas par exemple de sa nouvelle tablette, la Galaxy Tab 10.1, en Australie.
Cependant, il semblerait que les décisions juridiques ne soient pas un obstacle pour tout le monde. En effet, de nombreux magasins en ligne se permettent de vendre l'ardoise en question, en toute légalité. Pour cela, ils stockent leurs produits en dehors du pays, et les livrent directement aux clients en tant qu'objets importés. À partir du moment où la tablette est vendue dans ne serait-ce qu'un pays, il sera difficile d'en interdire la vente à l'étranger.
Bien évidemment, cette pratique ne plaît pas à Apple qui a transmis la lettre d'injonction précisant qu'il est interdit de vendre la tablette sur le territoire australien aux magasins eTail Solutions et MobiCity, deux des revendeurs "contrebandiers". En revanche, les autres revendeurs ne semblent pas inquiétés. Un responsable d'eTail Solutions s'est donc exprimé, expliquant que tant que Samsung pouvait vendre ses tablettes dans le pays duquel elles sont importées, en l'occurrence la Chine et plus précisément Hong Kong, Apple n'aurait aucun recourt pour empêcher l'exportation.
Une bonne nouvelle donc pour tous les Australiens désireux de mettre la main sur l'une des meilleures tablettes Android actuelles.
