Guacamelee était présent à gamescom : venez découvrir nos impressions.
Il y a quelques mois, nous apprenions que le studio Drinkbox s'attaquait à un nouveau projet à destination de la PSVita et de la PS3 : Guacamelee. Derrière ce nom à l'accent mexicain se cache un jeu de plateforme qui met en vedette Juan, un luchador qui doit sauver la fille du président de l'infâme Charron Skeletton. Le héros, qui a la faculté de se transformer en poulet, devra se rendre dans le monde des morts et renverser les alliés de Charron Skeletton afin de retrouver la progéniture d'El Presidente.
Assez discret jusqu'ici, le titre était jouable à gamescom, qui se déroule actuellement à Cologne. L'occasion pour nous de découvrir ce que nous réserve ce jeu au concept assez... original.
La prise en main est des plus simples : un bouton pour sauter, un second pour frapper, un troisième pour se transformer, et le joystick pour se déplacer. Certaines combinaisons nous permettent d'effectuer des mouvements aériens ou de casser des blocs qui bloquent notre passage : le tout est expliqué au fur et à mesure de la démo, grâce à des symboles imprégnés dans le décor.
Après quelques minutes de jeu, nous rencontrons un bouc, qui s'avère être en réalité un vieil homme transformé et nous apprend à avoir une deuxième vision du monde, ce qui permet d'ouvrir certains passages ou de voir certains ennemis : il faudra jongler avec ces deux visions au fur et à mesure de l'aventure, puisque les ennemis "fantômes" (leur ombre est visible, ils demeurent toutefois intouchables) peuvent nous frapper et ainsi nous porter préjudice. De plus, certains éléments du décor inoffensifs dans une des réalités peuvent devenir mortels dans la deuxième : l'eau peut ainsi se transformer en lave si nous changeons notre vision du monde.
C'est donc avec cette possibilité que nous continuons l'aventure. Bien entendu, ce pouvoir sera très rapidement mis à contribution, aussi bien pour trouver des passages secrets qu'affronter des ennemis fantômes. Nous rencontrons rapidement un personnage qui, avec une tête en forme de citrouille, s'avère être le boss de ce niveau : il prend la fuite, laissant derrière lui quelques-uns de ses acolytes qui ne nous veulent pas que du bien. Une fois que nous en aurons fini avec ces messieurs, nous reprenons notre chemin et tombons rapidement masque-à-citrouille avec le boss du niveau : le combat peut alors commencer.
Il possède des attaques à distance (fusils), mais peut aussi venir au corps-à-corps. Il a également la possibilité de disparaître dans le sol pour tenter de nous prendre par surprise. Lorsqu'il sera mal en point, il fera appel à ses acolytes pour lui prêter main forte : il n'est point primordial de les affronter, tuer le boss étant suffisant pour terminer le niveau, mais il est plus facile d'achever la citrouille une fois ses compagnons mis hors d'état de nuire. Une fois l'ennemi vaincu, une petite cinématique et retour à l'écran d'accueil.
Côté graphismes, le jeu arbore des décors dont le fond rappelle le Mexique, lieu dans lequel se déroule l'action. Le character-design est, quant à lui, assez original, mais le rendu final est très beau et colle bien à l'univers du jeu. Guacamelee nous prouve une fois de plus qu'il n'y a pas besoin de graphismes en 3D et très réalistes pour obtenir un beau jeu.
En conclusion, Guacamelee apporte un univers aussi étrange qu'original, avec une prise en main très simple et un gameplay efficace. Toutefois, si la démo est convaincante, il reste à voir ce que cela donnera sur le long terme, mais pour cela, il faudra attendre la mise en ligne de cette exclusivité PSN, attendue pour le début de l'année 2013.