La 4G n'est pas une priorité pour le quatrième opérateur.
Alors que les opérateurs se livrent une guerre des prix sans merci depuis l'arrivée de Free Mobile comme quatrième opérateur, un autre élément va bientôt peser dans la balance : le déploiement du réseau 4G. Cette nouvelle technologie vient succéder aux actuels Edge, 3G et 3G+ et permet (en théorie) d'obtenir sur son mobile un débit de transfert de données allant jusqu'à 100 Mb/s, contre 14,4 avec un réseau HSDPA (norme 3G+ française).
L'année dernière, les quatre acteurs ont donc déboursé des millions pour obtenir les meilleures fréquences dans les bandes fréquences 2,6 GHz et 800 MHz. Si les trois opérateurs historiques ont obtenu des lots dans ces deux bandes, Free Mobile n'en a acheté qu'un seul, dans les 2,6 GHz. Cela lui permet donc d'après le cahier des charges de l'ARCEP de signer un accord d'itinérance pour combler ce manque, ce qui devrait être fait avec SFR.
Toutefois, Maxime Lombardini, directeur général du groupe Iliad, aurait annoncé que la firme ne comptait pas signer l'accord dans l'immédiat, estimant que ce n'est pas une urgence sachant que le déploiement des réseaux LTE a à peine commencé. En effet, il faudra attendre au minimum le début de l'année 2013 pour voir arriver les premiers forfaits compatibles 4G.
À noter que pour ce qui est de son réseau propre, qui devrait couvrir actuellement un peu plus de 30 % de la population, Free Mobile déploie d'ores et déjà des infrastructures compatibles 4G.
Tout ceci pourrait donc fortement faire pencher la balance dans les années à venir, ou tout simplement rapporter quelques milliards d'euros, tout comme Orange actuellement qui partage son réseau 3G avec le nouvel arrivant sur les zones non couvertes.