Festival International des Jeux - Nos impressions sur la partie dédiée au jeu vidéo
par Eric de BrocartRush on Game et le village Ludik’Action faisaient gagner une PS4 collector, les associations ont fait de leur mieux, mais était-ce suffisant ?
Le Festival International des Jeux de Cannes a fermé ses portes dimanche dernier après trois jours ayant transformé le Palais des Festivals et des Congrès de Cannes en un immense terrain de jeu pour petits et grands. Au programme, il y avait des jeux traditionnels et grands classiques, des jeux de plateau, des jeux de simulation, des cartes à collectionner et des jeux vidéo. Avec son entrée gratuite, la foule a été au rendez-vous, comme chaque année.
Ce salon a comme objectif de mettre en avant le jeu sous toutes ses formes et, pour cela, il est divisé en plusieurs parties, dont une réservée au jeu vidéo. Celle-ci occupait le niveau -1 du palais sur un petit millier de mètres carrés. Globalement, les promesses faites sur le papier étaient au rendez-vous avec de nombreux tournois (Rush on Game, Cannes Winter Clash), des jeux musicaux à gogo (Association Azur Games), du retrogaming (Association Re-Play), des jeux indépendants sur un petit stand dédié, un circuit de voitures électriques original en "réalité virtuelle" (Speedrive).
En revanche, mis à part Nintendo, via l'association Nintendo's League, aucun gros éditeur ni constructeur n'étaient présents. En effet, Sony, pourtant présent l'année dernière, n'a pas renouvelé l'expérince. Microsoft, déjà absent l'an passé, ne semble pas avoir voulu venir non plus. Même le SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels Libres), n'a pas renouvelé son emplacement Pedagojeux. À noter aussi, aussi surprenant que cela semble, il n'y avait aucun stand de vente.
C'est tout le paradoxe de ce salon qui transparaît dans ces absences remarquées. Gros par ses chiffres de fréquentation - entrée gratuite et vacances scolaires en sont une des raisons -, mais finalement assez amateur dans son organisation, au moins du côté des jeux vidéo. Les espaces fournis gracieusement aux exposants - au moins à la majorité d'entre eux - sont remplis par des associations, des écoles qui n'ont pas comme priorité la décoration et l'ensemble fait assez fouillis, même si certains stands sortaient quand même du lot. Pas ou peu de nappes sur les tables, peu ou pas de décorations, fils dans tous les sens, boissons et sandwichs qui traînent un peu partout, nous étions bien loin du standing moyen des salons de jeux vidéo auxquels nous sommes habitués, Paris Games Week en tête.
Pour autant, une fois mis de côté le visuel et oubliée l'absence des "gros du secteur", cette partie du festival offrait aux visiteurs de quoi se faire plaisir dans une ambiance très bon enfant, et c'est l'essentiel. Certes, de l'attente il y avait, certes la place manquait pour circuler correctement, mais cela fait aussi le charme de tels évènements.
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