Déjà en vente en France dans plusieurs enseignes, The Legend of Zelda : Spirit Tracks déboule sur Wiigen pour une petite preview maison.
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Marchant sur les traces de son prédécesseur Phantom Hourglass, il en reprend le même moteur graphique. Il en résulte une qualité de bonne augure avec des traits plus fins et plus de détails, ce qui est seulement limité par le support puisque c'est ce qui se fait de mieux sur la console portable.
Autrefois, Link se promenait en bateau. Maintenant, il utilise des moyens plus terre à terre - le train pour ne pas le citer - car oui, Link, dans cet opus, est un fier conducteur de locomotive.
Se plaçant une centaine d'années après Phantom Hourglass, Link doit restaurer les liens entre les 4 temples du jeu (Feu, Forêt, Eau et Glace) et la tour des dieux, qui constitue le donjon principal placé en plein centre d'Hyrule, en reconstituant les voies ferrées du monde Hylien.
Cette tour des dieux renferme le roi maléfique Mallar. La tour seule ne pouvant contenir la puissance du roi maléfique, les 4 temples reliés par voies ferroviaires servent à accroitre la puissance de la tour des dieux.
L'histoire commence par une célébration. Link doit rejoindre la citadelle pour obtenir son diplôme de conducteur de train des mains
de la princesse Zelda.
Le royaume en déclin, l'annonce du retour du roi maléfique pousse la princesse à demander de l'aide à Link. Une requête qui l'amènera à faire le taxi et à déposer Zelda à la tour des dieux pour y enquêter.
Sur place, ils rencontrent Traucmahr et son fidèle compagnon, le ministre d'Hyrule, qui lui, ne jure que par le mal et cherche à libérer le roi Mallar. Ils transforment Zelda en être fantomatique et Link, quant à lui, se retrouve en mauvais état.
Le sage qui règne en ces lieux, Dame Cibelle, les rejoint et explique que les deux compères cherchent à voler les rails et ainsi atténuer la puissance de la Tour des dieux et donc libérer le seigneur du mal.
Spirit Tracks reprends donc les grandes lignes et le gameplay de Phantom Hourglass en y ajoutant un personnage jouable et non des moindres, la princesse Zelda, - enfin, dans sa forme spectrale - se jouant à tour de rôle avec Link dans les donjons. Ce mode "co-op" permettra d'accentuer les quêtes : divers pièges à désactiver, des portes à ouvrir et même Zelda qui peut prendre possession d'une armure et permet de porter Link, s'offrant le luxe de servir de monture à notre petit jouvenceau.
En dehors des donjons, Link possède donc une locomotive fonctionnant sur le même principe que le bateau dans PH.On pourra lui adjoindre un canon (et même faire un peu de tuning grâce à LinebeckIII, fier descendant de Linebeck de PH) pour pulvériser ennemis et obstacles ; ces obstacles qui vous obligeront à garder une allure modérée (la locomotive possédant 4 vitesses).
Cette locomotive permet aussi d'effectuer des quêtes annexes comme le transport de personnes et/ou marchandises qui permettront de restaurer les voies ferroviaires d'Hyrule.
Petite note sur la bande son, elle n'a rien à envier à ses prédécesseurs et elle est digne de la qualité de la franchise.
Arrivant au terme de cette preview, voici une petite conclusion qui ravira ceux qui étaient sceptiques. Ce titre, digne successeur de PH, en vaut la chandelle et surpasse celui-ci. La quête principale vous prendra environ une vingtaine d'heures, ce qui peut sembler peu mais après tout, c'est un Zelda et c'est aussi les quêtes annexes, fragments de coeurs, trésors à récupérer pour échanger des pièces de locomotives à LinebeckIII, marchandises à livrer, personnages à transporter, etc. qui allongeront considérablement la durée de vie.
Ce jeu est donc à essayer de toute urgence, aussi bien dédié aux petits qu'aux plus grands !
