Un lancement dans le sang et les larmes, comme une Révolution.
Ubisoft ne s'y attendait probablement pas : au lieu de tirer ses comptes vers le haut, Assassin's Creed Unity fait plonger sa côte à la Bourse (indice Nasdaq, deuxième marché américain). D'après les informations de Yahoo Finance, le cours des actions de la firme française a diminué de 9 % (3,29 $ contre 3,62 $ au moment de l'étude, 3,32 $ à l'heure où nous écrivons ces lignes). La faute à quoi ?
La faute à un lancement terni par de nombreux retours sur les performances parfois désastreuses du moteur graphique (bugs, framerate bancal, plantages, etc.) et à une revue de presse mondiale loin d'être dythirambique (78,5 % sur Metacritic). Face à l'ire des joueurs sur les forums, les réseaux sociaux ou encore YouTube, le marché a répondu par la sanction et Ubisoft n'est pas près d'oublier ce chaos. Au final, si le jeu n'est pas une Révolution, les internautes en mènent une pour renverser le monarque Assassin's Creed Unity.
Rappelons qu'Electronic Arts avait subi le même traitement pour son Battlefield 4. Maintenant, il faut que les développeurs sortent les patchs...
TEST - Assassin's Creed Unity : il est venu le temps des cathédrales