Une fausse bonne idée ?
À l'origine, la franchise Assassin's Creed avait un mode coopératif dans son cahier des charges. Cependant, Ubisoft n'a jamais réussi à l'introduire correctement dans le projet, ce qui a conduit à un abandon pur et simple de l'idée, si séduisante soit-elle sur le papier.
Philippe Bergeron, mission director sur Assassin's Creed III, est récemment revenu sur ce casse-tête des développeurs. Apparemment, c'est le scénario s'articulant autour de Desmond et de l'Animus qui posait problème, étant donné qu'il laisse peu de place à une expérience à plusieurs. En outre, il y avait les limites technologiques de la génération actuelle.
Avant que nous options pour l'histoire de Desmond et les liens avec l'Animus, nous avions un énorme mode coopératif. Mais ce fut trop dur à faire : le moteur ne l'aurait jamais supporté et la métaphore que nous avons créée non plus. Le mode coopératif est l'une de ces grosses choses du début qui perd son sens à la fin. Pour nous, avoir du drop-in drop-out faisait vraiment partie de l'expérience solo, mais, en fait, cela n'avait pas de sens vis-à-vis de l'Animus. Il n'y avait aucun moyen de concilier du multijoueur avec la mémoire des ancêtres. Votre ancêtre vit sa vie d'une certaine manière, de fait, en créant plusieurs arcs dans l'histoire, cela crée un paradoxe. Cela ne va pas.
Auriez-vous aimé jouer avec un ami à un Assassin's Creed ?