Un point délicat pour les scénaristes d'Ubisoft.
Tout au long de la saga Assassin's Creed, les scénaristes d'Ubisoft se sont évertués à traiter les différentes époques avec fidélité, afin de fournir un socle historique solide à l'aventure intemporelle de Desmond. Néanmoins, il y a parfois quelques points assez délicats à retranscrire et l'esclavage en fait partie. Et parce qu'Assassin's Creed III se déroulera pendant la Révolution américaine, il apparaît très difficile de passer à côté.
Par contre, si cette pratique d'asservisement mérite de l'attention, le troisième épisode ne se focalisera pas dessus et il sera toujours question du combat entre les Templiers et les Assassins. En ce sens, Ubisoft aurait très bien pu éviter d'en parler, mais le studio s'est dit qu'il était nécessaire de respecter le contexte et, donc, de l'évoquer dans son futur hit.
C'est quelque chose dont nous étions conscients. Tout le monde avait des esclaves ; les premiers groupes ayant rallié l'émancipation ne l'ont pas fait avant 1787, sous l'impulsion de Benjamin Franklin. C'était bien après notre jeu et l'esclavage faisait partie de la culture. Nous sentions que ce genre de sujet méritait de l'attention parce que c'est très sérieux et que cela requiert un traitement très respectueux. Nous n'allons pas jouer les timides en le cachant. Nous allons raconter comment c'était, nous allons montrer comment c'était et ce que faisaient les gens à cette époque mais nous voulons être très prudents sur la manière dont c'est traité. C'est un sujet très important. Nous n'avons pas peur de le montrer mais nous n'allons pas en faire la priorité de notre jeu.
Voilà ce que nous dit Matt Rurnerhas dans les colonnes de OPM UK.