Apres le buzz créé par la possible arrivée d'un lecteur d'empreintes digitales chez Apple, Motorola va encore plus loin.
L'utilisation possible d'un lecteur d'empreintes digitales sur le prochain iPhone fait actuellement le buzz. Pourtant, au-delà du scanner d'empreintes digitales, l'industrie du mobile est à la recherche d'autres moyens de reconnaissance. La société Motorola a beaucoup fait parler d'elle sur le All Things D11 Session la semaine dernière en mettant en avant la possibilité de réaliser des patchs dermiques d'identification, entre autres.
Lors de la conférence, le PDG du groupe Dennis Woodside s'est exprimé à propos de son téléphone de dernière génération, le Moto X, confirmant par la même occasion le nom ainsi que d'autres détails, dont une arrivée prévue pour l'automne prochain. Le responsable s'est également exprimé sur la façon d’améliorer le processus d'authentification du smartphone en utilisant un tatouage électronique. Woodside a été rejoint sur scène par Regina Dugan, l'ancienne chef de la DARPA (agence américaine en charge des projets de recherche avancée pour la défense) qui mène actuellement des recherches pour Motorola.
Elle a interpelé l'assistance sur le fait que beaucoup de gens renonçaient à protéger leurs données, car la répétition des authentifications les irritait profondément. Malgré tous les progrès réalisés, nous sommes encore tenus de le faire comme il y a 10 ans, mais au lieu de réaliser cette opération une à deux fois, nous devons la répéter plus de 30 fois par jour en moyenne, alors qu'il serait possible de s'épargner ces tâches d'un autre âge.
D’après Dugan, il y aurait d'autres alternatives comme des objets que nous aurions sur nous munis d'un code que le smartphone reconnaîtrait via bluetooth ou encore des patchs collés sur notre corps se comportant comme des tatouages électroniques. Un chercheur de l’université de l'Illinois, le docteur Rogers, a découvert qu'il était possible de rendre les puces souples et étirables. Il en a donc fait réaliser quelques prototypes par la société MC10 et il semblerait que Motorola soit très intéressé par le développement de cette technologie
La chercheuse a même été plus loin dans ses aveux sur les recherches de l'entreprise en révélant qu'actuellement son équipe travaillait sur une pilule d'authentification. Celle-ci contiendrait une petite puce qui, quand vous l'avalez, est activée par les acides de l'estomac qui servent d’électrolyte. Cela signifie donc que dès que nous touchons notre téléphone, notre ordinateur, notre porte, notre voiture, nous sommes immédiatement reconnus.
Cependant, un brevet a été accordé à Apple en 2009 pour un projet de puce en contact direct avec le corps. Un certain nombre de scénarios avaient été présentés pour cette technologie. L'un d'entre eux concernait un transmetteur cardiaque. Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, l'homme tient un iPhone et peut lire les informations transmises par la puce placée sur son torse.
De plus, d’après la firme de Cupertino, il y a peu de chances que ces dispositifs voient le jour sur nos téléphones ou tablettes, car jusqu'à présent ils ne peuvent pas être considérés comme plus fiables qu'un scanner d'empreintes digitales.