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Apple a déposé un brevet concernant l'occasion pour le contenu numérique

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Source: Apple Insider

Pourons-nous un jour revendre notre contenu dématérialisé ?

De plus en plus, le contenu dématérialisé prend le pas sur le support physique. Musiques, films, jeux vidéo... tout cela s'achète désormais en ligne, avec un téléchargement direct après paiement. Si certains saluent là le progrès de ne plus avoir à se déplacer ou attendre l'arrivée d'un objet par voie postale, d'autres font grise mine de savoir que leur collection ne pourra jamais être revendue.

Jamais ? Pas si sûr ! l'USPTO (U.S. Patent and Trademark Office, bureau des brevets américains, NDLR) vient de publier les détails de certains brevets déposés l'été dernier par Apple à propos de la vente et du prêt de contenu numérique, permettant ainsi le transfert des DRM.

Ainsi, ce brevet offre la possibilité d'avertir le magasin d'origine de son désir de vendre un jeu, une musique ou un film, à condition que certains critères soient remplis (prix plancher fixé par l'éditeur, temps passé depuis le premier achat...). La boutique ayant validé ces conditions, la vente peut alors avoir lieu, empêchant le premier utilisateur d'accéder au contenu revendu. En outre, l'éditeur pourrait également tirer un certain profit de cette cession, encore une fois en fonction de certains critères (nombre de reventes, prix, temps passé depuis le premier achat, etc.).

Le contenu ainsi vendu pourrait alors être directement transféré à un second utilisateur, ou entreposé sur la boutique virtuelle. Cela serait par exemple traduit par une rubrique "occasion" sur l'iBookstore.

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Pour Apple, la question a été pensée pour que le contenu puisse ainsi être cédé, qu'il soit stocké sur l'appareil de l'utilisateur ou directement dans le cloud, le DRM changeant juste d'iTunes ID.

À l'avenir, nous pouvons imaginer une démocratisation de ce procédé, d'autant qu'Amazon a également déposé un brevet du même genre. Ainsi, nos consoles portables ou de salon pourraient également proposer un système d'achat et de revente en occasion des titres dématérialisés, tout en profitant aux éditeurs, permettant à tout un chacun d'y trouver son compte.

Commenter 4 commentaires

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gostoso
alors outre le fait que je ne doute pas qu'apple ne se privera pas de prendre un petite commission sur les revente des jeux d'occasion là où -d'après moi en tout cas- seul l'éditeur devrait y gagner.. je ne comprend pas du tout le système du prix dépendant "du temps passé à y jouer" euh.. oui mais l'application que je la lance 15 fois ou 15 000 je ne voit ce qui change dessus..?
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tototutu
D'habitude je suis en désaccord avec ce que fait Apple mais là c'est vraiment une excellente idée! Qui n'a jamais effacé un jeu qu'il avait acheté parce que ce n'était pas ce qu'il attendait, ou parce qu'il avait fini le jeu (qui est sans aucune rejouabilité)?

En plus ça va faire des heureux qui verront là un moyen légal d'avoir une application moins chère (je suppose)
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amathlog
Je ne vois pas du tout comment ça peut marcher. Le principe du marché d'occasion, c'est de pouvoir de procurer des jeux ou autres objets déjà utilisés. C'est d'ailleurs cette "usure"
Qui permettait de vendre moins cher. Cependant, le contenu dematerialisés qu'il soit d'occasion ou neuf sera complètement identique ! C'est pour ça que je ne vois pas comment ce marché de l'"occasion" peut se mettre en place. Par contre revendre son dematerialisé c'est autre chose. Mais gare aux applications crackees ou autres dans le même genre...
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