La firme à la pomme dévoile un chiffre d'affaires record en demi-teinte.
Cette nuit, Tim Cook a dévoilé les résultats financiers d'Apple pour le deuxième trimestre fiscal de l'entreprise, correspondant au premier trimestre calendaire. Malgré un chiffre d'affaires en hausse, les résultats sont en demie-teinte.
La société enregistre un CA de 43,6 milliards de dollars sur la période, soit un peu plus que les 39,2 milliards de l'année précédente. Une augmentation toutefois bien moindre que celle connue entre 2011 et 2012 (+14,5 milliards). Là où le bas blesse, c'est qu'Apple note une diminution de son bénéfice net, qui passe de 11,6 milliards de dollars à 9,5 milliards, soit 10,09 dollars par action diluée contre 12,30 l'année passée.
Le responsable, certainement l'iPhone. Si les ventes de celui-ci sont heureusement toujours en hausse (37,4 millions d'unités contre 35,1 millions sur le premier trimestre 2012), l'augmentation est encore une fois bien loin des 88 % de 2012. L'iPad en revanche a connu un énorme boum démographique avec 19,5 millions d'unités vendues contre 11,8 au cours du même trimestre de l'exercice précédent. En revanche, cela comprend également l'iPad mini, légèrement moins rentable pour Apple, ce qui explique en partie la baisse des bénéfices. Enfin, les Mac connaissent un léger ralentissement avec « un peu moins de 4 millions » d'unités, qui était le résultat de l'année précédente. Les chiffres des iPod sont quant à eux totalement éludés.
Globalement, les chiffres ne sont donc pas mauvais, mais tendent à montrer un certain déclin de l'entreprise, qui va devoir se montrer à la hauteur dans les mois à venir. Pour le troisième trimestre de l'exercice fiscal 2013, voici les objectifs attendus par Apple :
- chiffre d’affaires entre 33,5 milliards de dollars et 35,5 milliards de dollars ;
- marge brute entre 36 % et 37 % ;
- charges opérationnelles entre 3,85 milliards dollars et 3,95 milliards de dollars ;
- autres produits/(charges) de 300 millions de dollars ;
- taux d’imposition de 26% ;
Par rapport à l'année dernière, cela représenterait au mieux une stagnation du chiffre d'affaire, pas de quoi sauter de joie non plus donc.