TEST - Xbox One S : que vaut le lecteur Blu-ray UHD le moins cher du marché ?

De génération en génération, il y a une forme de tradition qui se perpétue du côté de chez Sony Interactive Entertainment et de Microsoft : ce désir de rafraîchir une console en lui offrant un nouveau look. Après la Xbox One, sortie en novembre 2013, voilà donc la Xbox One S, annoncée à l'E3 2016 pour un lancement quelques semaines plus tard seulement.

Outre ses mensurations de rêve (- 40 %), la Xbox One S se targue d'être le lecteur Blu-ray UHD le moins cher du marché, suivant les traces de la PlayStation 3 avec le Blu-ray. Compatible avec la technologie HDR (aussi bien pour les jeux que pour les films), elle offre, sur le papier, beaucoup plus de choses qu'une simple cure d'amaigrissement. Après quelques heures passées en sa compagnie, nous sommes en mesure de poser un jugement sur ces nouvelles fonctionnalités dans l'air du temps, format 4K (nous nous concentrerons principalement sur la partie UHD).

À noter que nous avons eu entre les mains les deux lecteurs UHD disponibles à l'heure actuelle – le Samsung K8500 et le Panasonic UB900 – pour réellement juger de la qualité de lecteur de la Xbox One S, sachant que nous utilisons un téléviseur LG OLED EF950V – 4K et HDR – pour nos différents tests.

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Avant toute chose, il convient de faire le point sur le design de cette Xbox One S. Si certains trouvaient – à juste titre – la Xbox One disgracieuse, force est de reconnaître que Microsoft prouve avec cette deuxième copie qu'il sait, aussi, faire de jolies consoles. Au-delà du simple gain de place et de cette silhouette qui fait moins « Grosse Bertha », la Xbox One S est d'une élégance bienvenue, quand bien même nous pourrions éventuellement regretter ce coloris blanc (le géant américain aurait pu laisser le choix aux joueurs). Dans tous les cas, l'alliance avec les finitions noires fait son petit effet, tout comme ces formes épurées agréables à l'œil et ce choix d'une finition mat plutôt que brillante. Moins de bling-bling poussiéreux pour plus de sobriété. Nous en serions presque à affirmer que la Xbox One S est la console la plus belle jamais conçue. Un chouette rattrapage, doublé d'un régime qui fait du bien. Petit détail à noter : les touches de façade naguère sensitives ont été remplacées par de vrais boutons.

Moins de bling-bling poussiéreux pour plus de sobriété.

Il est également plus qu'appréciable de voir enfin Microsoft arrêter avec son énorme bloc d'alimentation externe, pour une chauffe contenue et un poil plus de bruit (mais rien de rédhibitoire). Côté connectiques, nous retrouvons le strict minimum (nous y reviendrons), à ceci près que la firme de Redmond a abandonné le port Kinect, obligeant alors les intéressés à passer par un adaptateur idoine. L'entrée HDMI est toujours là pour y accueillir votre box télé tandis que l'émetteur/récepteur infrarouge pourra s'avérer utile pour piloter plusieurs appareils (il y a même un port IR). En plus de la sortie HDMI 2.0, nous pouvons compter sur du réseau, de l'optique et de l'USB (x3 en comptant celui de la façade).

La Xbox One S est livrée avec une « nouvelle » manette. Les guillemets ont ici une importance primordiale, car elle ne change pas fondamentalement la donne en termes d'ergonomie. Le grip ajouté est trop léger pour qu'il se ressente outre mesure et c'est davantage du côté de l'ajout du Bluetooth qu'il faut se tourner pour plébisciter ce pad, par ailleurs impeccable. En parlant des accessoires, la version 2 To s'accompagne d'un socle pour tenir la console à la verticale, la rendant encore plus charmante. Toutefois, le système d'accroche à enfoncer n'est pas des plus évidents, surtout quand il faut séparer les deux parties (la peur de tout casser en tirant trop fort).