TEST - WWE All-Stars : catch me if you can

Passons rapidement sur les autres modes qui ne proposent rien de vraiment transcendant comme le mode Path of Champions, qui nous permet d'affronter tout un tas d'adversaires sans plus de logique que cela sur 10 matchs au total pour atteindre un objectif final sur les trois possibles : renvoyer The Undertaker dans son cercueil, atomiser Randy Orton ou encore pulvériser Generation X. Reste ensuite un classique mode Exhibition qui permet de lancer un combat en paramétrant selon son choix du moment : un contre un, un contre deux, deux contre deux, avec des objets en dehors du ring ou avec la cage. Entre deux matchs, vous pourrez aussi créer votre propre avatar en personnalisant plusieurs paramètres comme sa corpulence, sa taille, sa coiffure, sa garde-robe et lui affecter les techniques des stars de votre choix. Et enfin un mode en ligne inévitable dans lequel vous passerez le plus clair de votre temps pour débloquer ce qui représente la moitié de votre liste de trophées ou si vous n'avez pas de potes sous la main. Sachez d'ailleurs que si vous comptez savourer ce bon petit soft en solo, c'est bien dommage... Car c'est bel et bien en multijoueur en local que WWE All-Stars prend tout son sens.

Nous vous avions annoncé que le titre est un pur jeu d'arcade et nous ne vous avons pas menti : WWE All-Stars est à des années lumières d'un WWE Smackdown vs RAW. Point d'aspect simulation, de barre de fatigue à gérer ou de commandes compliquées pour assimiler le gameplay du jeu. WWE All-Stars mise tout sur son accessibilité et son fun immédiat. Avec deux touches d'attaque, deux pour les prises et des boutons de tranche dont nous pouvons très bien nous passer dans les premières minutes de jeu, les combats deviennent tout de suite accessibles et frénétiques. Viennent ensuite les premières chopes qui sont à peu de chose près celles que nous avons l'habitude de voir à la téloche puis arrivent enfin les premiers points de "super prise". Et là, c'est la barre de rire assurée. En échange d'un seul de ces points que nous remplissons en bousillant le visage de notre adversaire, notre Superstar agrippe l'autre combattant et s'envole littéralement dans une mise en scène façon Bullet Time de Matrix et effectue une prise ultraviolente question impact. Nous nous attendrions presque à voir une séquence Rayons-X de Mortal Kombat se déclencher. En plus, comble de l'ingéniosité, vous apprendrez toutes les ficelles du gameplay pas à pas, grâce à un système de pop-up intervenant à certains moments importants du jeu, qui vous apprendront quelques techniques encore plus destructrices comme le finisher d'extraterrestre que pourra lancer votre Superstar afin de mettre un terme définitif au combat. Il est évident que ce choix de gameplay, bourrin et ultra spectaculaire avec de bonnes séquences humainement impossibles, ne va pas plaire à tout le monde. Cependant, nous nous surprenons à enfin trouver que le catch aurait toujours dû être ainsi dans les jeux vidéo : un jeu d'arcade pure qui nous en met plein les mirettes et qui arrive même à nous faire rire aux éclats.