PREVIEW - Uncharted 4: A Thief's End - En 20 minutes, Nathan nous a époustouflés

Il y a forcément beaucoup d'excitation à la lecture d'un mail indiquant que nous allons jouer pour la première fois à un titre comme Uncharted 4: A Thief's End. Car c'est peu dire que l'ultime aventure de Nathan Drake est ultra attendue par les fans du héros inspiré d'Indiana Jones, d'une part, et les possesseurs de PlayStation 4, d'autre part. C'est d'autant plus vrai que le catalogue d'exclusivités reste encore beaucoup trop mi-figue mi-raisin, là où les studios third party se démènent pour alimenter l'actuelle génération, pour le meilleur et pour le pire. Quoi qu'il en soit, et il est plus que temps de revenir à nos moutons au vu de l'engouement, nous avons bel et bien joué à Uncharted 4: A Thief's End. Pendant vingt minutes, ce qui est loin d'être une éternité, nous avons pu confirmer ce que nous avions vu jusqu'alors du titre développé par Naughty Dog. Si nos impressions restent identiques à la sortie, alors nous serons en face d'un nouveau chef-d'œuvre.

Uncharted 4: A Thief's End devrait être le jeu le plus époustouflant et abouti d'un point de vue technique.

Il n'y a pas nécessairement d'appréhension à avoir face à cet Uncharted 4: A Thief's End, tant Naughty Dog a prouvé que l'excellence était leur marque de fabrique depuis le deuxième opus de la franchise. Nous pourrions presque affirmer que si Uncharted 4 n'était qu'un 3.5 profitant de la puissance de la PlayStation 4, alors nous avancerions (en terrain) conquis. Sauf qu'Uncharted 4 est un Uncharted 4, du moins dans la séquence que nous avons prise en mains. Elle nous emmenait sous le soleil de plomb de Madagascar, au chapitre 10, à un moment où Nathan Drake ne forme pas un duo - comme à son habitude -, mais un trio avec l'indispensable Sully et Sam, son frère qu'il croyait mort. Et il n'a pas fallu une seconde pour tomber ébahi devant l'expérience visuelle. De toute beauté.

Dire qu'Uncharted 4: A Thief's End est beau apparaîtra vite comme un pléonasme tant il fait office de véritable vitrine technologique pour la PlayStation 4. Les textures, hyper travaillées, s'accompagnent d'un sens du détail parfaitement bluffant et les pampas africaines fourmillent de vie à l'écran (exemple : des lémuriens qui sautillent). Les effets ne sont pas en reste, tout comme les animations, la modélisation et l'expressivité des visages, tous garants d'une motion capture maîtrisée. Pour revenir sur le sens du détail, il faut voir la boue s'accumuler sur les vêtements des personnages ou les bas de caisse de la jeep pour nous conforter dans cette idée qu'Uncharted 4: A Thief's End devrait être le jeu le plus époustouflant et abouti d'un point de vue technique sur les consoles actuelles, à date. Dieu sait qu'elles en avaient besoin.

En prime, Naughty Dog a élargi les environnements et ne se contente plus d'un couloir, très lustré certes, mais invitant peu à l'exploration et à la contemplation. Ici, la phase invitait à conduire une jeep pour balader le trio dans un terrain vaste pour la franchise, sans tomber dans l'open-world immense s'entend. En somme, avant de trouver le chemin permettant de faire avancer la narration, il y a tout loisir de s'arrêter dans ces décors pour s'improviser archéologue. Forcément, c'est une aubaine pour les collectibles se nichant, tour à tour, au sein de ruines ou de grottes que vous pourriez louper. C'est surtout une certaine rupture avec ce que nous connaissions des précédents Uncharted. D'où cette idée de véritable 4.