The Walking Dead: 400 Days : Vous reprendrez bien un peu de zombies ?
Soyons francs d’entrée de jeu, The Walking Dead: 400 Days n’a pas pour objectif de vous transcender autant que la première saison mettant en scène le touchant duo Lee et Clementine. De toute façon, vous n’aurez pas vraiment le temps de vous attacher aux cinq personnages composant cette aventure plus apéritive qu’autre chose. Car ce DLC vous met bel et bien dans la peau de cinq héros différents, pour autant d’arcs scénaristiques disséminés çà et là pendant les 400 jours de l’Apocalypse (d’où le "400 Days").
L’empathie fonctionne moins bien.
Forcément, le but de The Walking Dead: 400 Days est d’enrichir l’univers développé par Telltale Games et inspiré des romans graphiques de Robert Kirkman. En résulte cinq saynètes de 15/20 minutes mettant en scène Vince, Bonnie, Russell, Shel et Wyatt. Sans trop en dire sur le background de chacun d’eux, ils ont tous leur propre raison d’être là, pour survivre ou pour chercher de l’espoir là où il n’y en a sans doute plus. Après, Telltale Games n’impose rien et ce sera donc à vous de les suivre - ou non - dans l’ordre que vous souhaitez. Quant aux connexions entre les différents membres du casting, elles sont loin d’être explicitement mises en exergue et c’est par de petits indices que vous découvrirez - ou non - quelques liens.
Une fois encore, les développeurs ont soigné la narration, de manière à ce que vous viviez les choses, plus que vous ne les subissez. Cela passe bien évidemment par ces choix toujours très cornéliens, lorsque vous aurez le droit de vie ou de mort sur quelqu’un. Pour autant, force est de constater que l’empathie fonctionne moins bien avec ce The Walking Dead: 400 Days, pour la simple et bonne raison que les courtes intrigues n’ont pas le temps de vraiment s’installer et de faire naître l’émotion comme les cinq épisodes ont su le faire. En outre, il apparaît évident que certains protagonistes sont moins intéressants que d’autres.
Côté gameplay, la recette n’a pas changé d’un iota et nous avons toujours droit à un survival point‘n'click, entre ces moments de réflexe rapide (rarement) et les longs dialogues où le choix des réponses vous appartient. D’ailleurs, ne vous attendez pas à beaucoup de scènes d’action dans The Walking Dead: 400 Days, la structure étant plus proche des premiers segments de l’opus original. Il faut dire aussi que les monstres ne sont pas ceux que nous croyons…
Au rang des bonnes nouvelles, signalons que le français est proposé d’emblée, ce qui évitera aux anglophobes de devoir attendre un patch. Graphiquement, The Walking Dead: 400 Days affiche quelques améliorations (visages plus fins), mais traîne toujours une technique parfois à la ramasse (ralentissement, surtout lors des temps de chargement in-game).
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