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The Surge 25 05 2016 screenshot 1

TEST - The Surge : ouf, il ne rime pas avec purge

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The Surge : Une nouvelle alternative à la saga Souls est proposée par Deck13. L'appréhension est de mise. La surprise d'autant plus grande.

Si Deck13 pêche dans la finition, force est de constater que le studio se rattrape sur le gameplay. Sa proposition d'Hardcore Action-RPG, tel qu'il aime l'affirmer, ne manque pas d'idées et il y a une réelle évolution par rapport à Lords of the Fallen en matière d'équilibre général. Comme à peu près tout le monde lui en veut, Warren doit se battre et il vaudra mieux bien le faire. Soit en appréhendant l'essentiel de ses facettes et en maîtrisant au mieux ses caractéristiques particulières. Autant le dire tout de suite : le défi sera de taille pour les moins habitués du genre. Et rarement punitif, ce qui est essentiel. 

Les boss déçoivent vis-à-vis de l'adversité qu'il propose.

The Surge image screenshot 1La plupart du temps, The Surge privilégie le un contre un. Il y a une raison à cela : le lock, indispensable, laisse le choix au joueur sur la partie à viser. Pourquoi ? Parce que les ennemis arborent des protections sur certaines zones et pas sur d'autres. Plus concrètement, si vous visez un membre vulnérable, vous écourterez le combat en faisant plus de dégâts. Mais l'astuce consiste justement à privilégier l'inverse, soit à prendre un maximum de risque pour récupérer le loot adverse en le découpant (avec un finish him bien gore en prime, ralenti un peu lourd sur la longueur de circonstance). À cet exotisme s'ajoutent le choix entre attaques verticale ou horizontale, ainsi que les sauts et les accroupis pour esquiver les coups. Qui font mal, très mal.

Dark Souls-like oblige, le bestiaire se veut des plus féroces. Dans The Surge, la variété n'est pas sa tasse de thé et, mis à part sur les dernières heures où il prend un peu d'épaisseur, vous affronterez essentiellement d'autres ouvriers devenus des zombies, au sens propre comme au figuré. En effet, leur tendance à avancer lentement et bêtement tranche un peu avec la vitesse à laquelle ils peuvent occire à la faveur d'un combo bien placé. En somme, patience, timing et apprentissage des patterns deviennent vite les meilleurs alliés des pérégrinations chez CREO. Pour se défendre, Warren dispose d'un arsenal déjà-vu dans sa structure (soit c'est vif et ça cogne peu, soit c'est lent et ça cogne fort), d'un drone et de quelques pouvoirs à utiliser via une jauge d'énergie.

La difficulté, supérieure à la moyenne, mais qui n'atteint pas celle des Souls, de Nioh ou de Bloodborne, ne se retranscrit pas, en revanche, sur les boss. Non seulement ils se comptent sur les doigts d'une seule main, mais en plus ils déçoivent vis-à-vis de l'adversité qu'ils proposent. Grands par la taille, ils sont petits par le défi et, qui plus est, ne s'inscrivent même pas dans une quelconque forme de logique narrative. Ils sont juste là pour remplir les décors, exception faite du dernier, lié à l'histoire pour justifier l'arrivée des crédits et le déblocage du New Game Plus (une vingtaine d'heures de jeu).

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Near
Pas convaincu, malgré un effort sur le concept "Souls Like SF", une impression que le gameplay est tout de même moins évolué que ce que propose FROM.

J'ai encore l'extension Old Hunter et DS3 à faire de toute façon. :geek:
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