The Cave : Que nous réserve le dernier Ron Gilbert ?
En pur jeu d’aventure d’antan, The Cave mêle ses arcs scénaristiques à une tonne d’énigmes (à la logique parfois douteuse), lesquelles remplissent une bonne partie du gameplay. Cela peut être une association d’objets avec des éléments du level design ou encore un enchaînement d’actions dans un ordre bien précis. Observation, logique, allers-retours (un peu nombreux...), ingéniosité, réflexion - forcément -, agacement (quand la solution ne vient pas tout de suite…) et rires ponctueront vos pérégrinations dans ce barnum géant teinté de nostalgie. Il l’est tellement qu’il pourrait en laisser quelques-uns sur la touche (d'ailleurs, oubliez les didacticiels...). L’exigence de la fameuse expression "c’était mieux avant". Bien entendu, ce n'est pas du point'n'click. Notre ami Ron s'est quand même mis à la page.
Observation, logique, aller-retour, ingéniosité, réflexion, agacement et rires.
Étant donné qu’il faut contrôler trois avatars différents - une obligation -, l’astuce est également de profiter de chacun d’eux. Déjà, parce qu’ils possèdent tous un pouvoir leur permettant d’avoir accès à des choses auxquelles les autres n’ont pas droit (surtout vrai sur les niveaux exclusifs). Les capacités sont pléthores et vont de l'invincibilité à la télékinésie, en passant par l'apnée infinie (pour le Fermier, oui, oui encore lui). Ensuite, cela implique des passages où il convient de switcher, en ayant bien pris soin d’avoir utilisé les protagonistes à plein (exemple : en les plaçant sur des mécanismes). Dans The Cave, personne n’est là par hasard, tout le monde a un but et va en prendre pour son grade.
En ce qui concerne la durée de vie, le dernier bébé de Ron Gilbert se termine en moins de 5 heures (en fonction de votre capacité à résoudre des problématiques). Bien sûr, qui dit sept téméraires dit forcément sept fins à découvrir. Autrement dit, pour tout voir, vous aurez besoin de deux parties supplémentaires (3 + 3 + 1), avec certaines portions déjà vues. À ce propos, il est dommage que la distribution ne soit pas un multiple de trois (cela oblige à reprendre les traits avec deux héros). La rejouabilité est donc quelque peu artificielle, même si c'est un plaisir de découvrir la vie de l'ensemble des explorateurs (via des images disséminées ça et là). Signalons enfin un mode coopératif, en local et à… 3 joueurs. Vous connaissez la tirade : "Plus on est de fous [dans la Caverne], plus on rit…"
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