Yo-kai Watch : Le phénomène de Level-5 qui a déjà conquis le Japon s'attaque désormais à l'Europe, plein de rêves et d'ambitions. Mais le jeu 3DS qui va lancer la franchise tient-il la route ?
Mais bien évidemment, dans un jeu de rôle, le plus important reste le gameplay. Et avec Yo-kai Watch, il y a de quoi parler. Commençons par les phases d'exploration. À pied ou à vélo, nous pouvons nous déplacer dans différents quartiers et environnements de Granval-sur-Mer, afin d'explorer de petites zones à la recherche de Yo-kai, entrer dans des « donjons » où les esprits virevoltent librement et peuvent attaquer, dans des magasins pour acheter des objets de soutien et de capture, ou simplement accepter et compléter des quêtes en tout genre. Concrètement, avec en prime une Yo-kai Watch qui sert de boussole pour détecter les esprits, il y a toujours quelque chose à faire près de nous.
Le parti pris est original, mais très déroutant.
La carte, assez grande pour nos petites pattes, est donc très dense. Le plus gros défaut de l'exploration libre est cependant la difficulté à se repérer dans ce dédale de rues et de ruelles en tout genre, une rotation de caméra sur quelques dizaines de degrés pouvant de plus nous donner une perspective différente, voire dérangeante sur la situation. Le voyage rapide arrive lui assez tard, et nous demande de découvrir chaque point pour s'y téléporter, obligeant les déplacements manuels et un tantinet longuets un peu trop souvent. Et il est parfois aussi compliqué de trouver un point précis, quand bien même le menu des quêtes le pointe sur une version peu lisible de la carte. Bref, la navigation ne devrait pas être un problème dans ce genre d'expérience, et elle l'est malheureusement un peu trop.
Reste alors le nerf de la guerre, les combats et la « capture » de Yo-kai. Plus de deux cents esprits peuvent nous accorder leur amitié, nous aidant ainsi à compléter notre Medallium. Chaque fantômes est associé à un Élément lui donnant des atouts et des faiblesses sur les autres monstres, et à une Tribu qui lui permet de gagner des bonus de statistiques s'il est associé à des compagnons du même genre au combat, possède des points de statistique propre justement et est doté de coups spéciaux ainsi que d'un comportement différent au combat. Certains misent tout sur l'attaque, d'autres sur la défense, quelques-uns peuvent même soigner leurs compagnons. Il est bien évidemment possible d'engranger de l'expérience pour gagner des niveaux et donc des points de statistique, d'évoluer et même de fusionner des Yo-kai : il y a de quoi faire niveau stratégie.
Au combat, seuls trois Yo-kai peuvent être présentés en même temps face aux ennemis, mais six sont à placer sur notre Roue des Yo-kai. La position et les associations des esprits sont importantes pour toutes les raisons évoquées précédemment, et pendant l'affrontement, nous pouvons faire tourner la roue pour changer de trio d'attaquant ou soigner ceux qui sont en arrière, et qui ne peuvent plus être touchés. Mais, la grosse surprise, c'est que tous les combats se font automatiquement. Sans toucher les commandes, les Yo-kai attaquent, se soignent, se défendent et parfois même flânent à leur guise. Nous pouvons seulement leur indiquer une cible, déclencher une attaque spéciale avec la commande Âme Ultime ou les Purifier s'ils sont maudits et ont perdu des points de statistique.
Le parti pris est original, mais très déroutant, donnant souvent l'impression de ne pas avoir de prise sur les affrontements. En ayant une bonne Roue des Yo-kai, qui peut être optimisée automatiquement via un menu dédié, les ennemis faibles sont ainsi éliminés en quelques secondes et les moyens en une grosse Âme Ultime. Seuls les esprits les plus forts, pour la plupart des boss, demandent une attention particulière. Et nous parlons bien d'attention, car en dehors de demander à cibler une partie de l'ennemi, laisser le bon trio devant au bon moment, déclencher une attaque spéciale une fois la jauge remplie ou soigner les blessés avec des objets, les Yo-kai se débrouillent relativement tout seuls. Avec un soigneur, les boss sont globalement longs à battre, mais ne représentent quasiment jamais un énorme défi durant la campagne.
Ainsi, malgré les nombreuses mécaniques et options stratégiques que semble présager la richesse du Medallium, avoir une bonne équipe à traîner durant toute l'aventure peut généralement suffire. Se forcer à monter de niveau peut-être obligatoire une seule fois dans la campagne, à la fin du chapitre 3, mais ensuite, tout roule sans effort.
Commenter 2 commentaires
Les combats sont un peu mou du genoux c'est clair, les boss donnent un peu de fil à retordre mais c'est surtout "long" le combats dure hyper longtemps car nos Yo-Kai s'amuse régulièrement à faire des pauses ou bien à se soigner pour 2pv de perdu. Il y a souvent un point faible à viser mais c'est vraiment enfantin, là dessus ils se sont pas foulés, je sais pas si c'est toujours la même chose dans les autres opus sortie (car nous n'avons que la première version alors qu'il y a déjà la seconde de sortie là bas au japon.)
On peux comparer à Pokémon au niveau de la collecte et encore il y a un trop gros principe de hasard, soit disant on peux amadouer avec de la nourriture mais c'est franchement pas efficace pour un clou ca reste bien hasardeux.
Le nombres de quêtes secondaires compenses et rajoute vraiment beaucoup de contenu, il y a aussi vraiment pas mal de Yo-Kai, un système de fusion sympa. Je passe un très bon moment dessus. C'est par contre un peu abusé sur la sortie française, il est dispo en FR depuis très longtemps avec la version eshop US (il y a eu la maj 1.2 qui à ajouter la langue FR sûrement pour le canada mais du coup c'est un peu long pour arriver chez nous, notamment que c'est tout doublé en VF avec cette maj).
Un jeux au final très sympas, qui nous feras passer un bon moment mais réserver à un public jeune (mais pas trop je trouve quand même certains Yo-Kai flippant comme le chien dépressif que je trouve un peu traumatisant pour un enfant très jeune). Une alternative sympas quand on en à raz le bol de se faire des remakes de Pokémon