Xenoblade Chronicles 3D : Les New 3DS et New 3DS XL bénéficient enfin de leur premier jeu exclusif. Il est temps de voir ce qu'elles ont dans le ventre et de rendre notre verdict sur cette nouvelle version de Xenoblade.
Plantons tout d'abord le décor pour ceux n'ayant pas goûté à la version Wii. Plusieurs millénaires auparavant, les titans Bionis et Mekonis se livraient une bataille féroce jusqu'à s'éteindre. De nos jours, les Homz, habitants de Bionis, sont en lutte contre les Mekons, résidents de Mekonis, la guerre entre ces deux peuples étant à l'avantage de ces derniers. Fort heureusement, un Homz du nom de Dunban est capable de manier l'épée Monado, seule arme pouvant détruire les Mekons, mettant fin au conflit. Un an plus tard, alors que Dunban est en convalescence dans la colonie 9, cette dernière est attaquée et Shulk, héros de cette aventure, devient le nouvel héritier de la Monado. Il décide ensuite de partir à la recherche du Facia noir, un Mekon ayant un visage et responsable de l'attaque. Ainsi commence une épopée aux multiples rebondissements.
La 3D se fait discrète et peut se révéler gênante en combat.
Xenoblade Chronicles 3D étant un portage, le scénario et l'univers du jeu restent identiques à la version d'origine, de même que la sublime bande-son réalisée par Yoko Shimomura (Kingdom Hearts, Final Fantasy XV), Manami Kiyota et ACE+. Toutefois, le doublage de cette version New 3DS est uniquement en anglais (mais de qualité), exit donc les voix japonaises pour les puristes. Des ajouts à noter ? Oui, un mode Collection a fait son apparition, disponible à l'écran titre, qui permet de visualiser les divers protagonistes du jeu sous toutes les coutures ainsi que d'écouter les mélopées rythmant notre aventure (même lorsque la console est repliée si des écouteurs sont branchés, bien pratique pour le coup). Si leur nombre peut paraître faible au début de l'aventure il n'en est rien, les deux listes s'étoffant suivant notre progression. Pour les obtenir, il faut néanmoins dépenser des jetons dans une loterie, ceux-ci pouvant s'acquérir via StreetPass, contre des pièces de jeu ou avec l'amiibo de Shulk (trois jetons par jour). Toutefois, qui dit loterie dit hasard, à moins d'utiliser trois jetons pour être sûr d'obtenir un collectible inédit. L'idée de base est donc bonne, sa réalisation l'est un peu moins pour qui veut tout débloquer rapidement sans devoir réaliser un achat supplémentaire ou attendre de croiser un autre possesseur du titre.
Deuxième ajout qui donne d'ailleurs son nom à cette version, la 3D se fait assez discrète hélas et n'améliore donc que peu l'immersion (qui n'en a pas tellement besoin de toute manière). En revanche, elle peut se révéler gênante en plein combat, surtout contre plusieurs ennemis à la fois lorsque nos personnages sont en mouvement et que les informations défilent à l'écran. Du moins, cela reste notre ressenti, la 3D n'étant pas forcément perçue de la même manière par tout un chacun.
Venons-en ensuite aux graphismes, point essentiel pour certains, mais qui dans le cas d'un jeu comme Xenoblade ne reste que secondaire en comparaison de l'intrigue et de l'univers instaurés. Pour un portage venant d'une console de salon, le jeu s'en tire vraiment bien et c'est un réel plaisir de se balader dans ces environnements haut en couleur et de toute beauté. Les quelques traces d'aliasing sont assez discrètes pour ne pas nous avoir dérangés durant notre périple, ce qui n'est pas forcément le cas des textures. En effet, si de loin la plupart restent correctes au vu de l'immensité de certains décors, de près il n'en est pas de même, avec un rendu plat et grossier. C'est bien dommage.
Commenter 4 commentaires
les éditeurs ont toujours pas compris que les consommateurs s'informent avants d’acheter maintenant....
Je suis pas fan non plus des doublages anglais mais bon j'ai pas fait l'original on dira que je serais pas choqué ne connaissant pas les voix japonaises.