TEST - Wolfenstein II: The New Colossus - Casser du nazis, ça fait du bien

Wolfenstein II: The New Colossus est FPS basique concernant la prise en main. Il n'y a rien de neuf, les habitués aux titres se jouant à la première personne trouvent rapidement leurs repères. Sprinter en appuyant sur un joystick, viser avec une gâchette, tirer avec une autre, une touche pour changer rapidement d'arme, un bouton pour s’accroupir, les bases sont là, pas de quoi paniquer pour le coup.

L’intelligence artificielle est toujours aussi... nunuche.

Pour ne pas changer, certains passages demandent un minimum de concentration pour avancer sans trop difficulté. Et pour cause, il est possible de tuer un ennemi dans l'ombre, en le surprenant de dos. Le but ? Éviter d'alarmer les troupes et se lancer dans un gunfight complètement survolté. Pas de quoi s'affoler, l’intelligence artificielle est toujours aussi... nunuche, il suffit alors de se faufiler à droite, à gauche pour massacrer sans se faire repérer. En parlant des phases emplies d'action, il faut dire que ces moments sont très dynamiques et électriques, pas le temps de souffler. Pistolets, fusil à pompe (un poil cheaté), mitraillettes en tout genre, explosifs démentiels, l'arsenal est plus qu'étendu pour bien éclater quelques têtes.

Ici, le joueur explore des niveaux vastes qui peuvent par moment poser problème. En effet, il est facile de s'y perdre, c'est un peu comme si nous étions à l’intérieur d'un labyrinthe, la carte est donc essentielle pour se repérer et progresser dans le jeu. Alors quoi ? Il faut toujours ouvrir son menu pour comprendre notre positionnement et trouver notre chemin ; assez fastidieux au bout d'un temps. Dans ces environnements, de petits pièges sont exhibés par-ci, par-là, comme les sortes d'ondes invisibles qui font directement exploser les corps. Bref, et vous l'aurez compris, c'est un gameplay classique, oui, mais du très bon classique ; « c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe », alors pourquoi changer ?