TEST - Warhammer 40,000: Inquisitor - Martyr : pourquoi tant de souffrance ?

Et le clou n’est pas encore totalement enfoncé. Notre marteau peut encore taper sur l’absence d’armes à récupérer au-delà du niveau 22 — rendant le farming peu intéressant au-delà — un système de couverture très aléatoire, une intelligence artificielle qui fait régulièrement n’importe quoi autant pour les ennemis que les alliés, ou encore un système de génération de donjons aléatoire qui a très vite fait le tour de ses possibilités.

Les graphismes, quant à eux, sont plutôt réussis, bien que là encore sans grande innovation. Les cinématiques sont, au mieux, potables, au pire, dignes d’une PS3, notamment quand les portraits des interlocuteurs apparaissent en haut à droite de l’écran. Le doublage anglais à fort accent britannique est bon, tandis que la localisation en français multiplie les coquilles.

Quant à ceux qui espèrent trouver dans le mode coopératif une bonne raison de se lancer dans ce jeu entre potes, pour adoucir un peu une aventure guère passionnante en solo, désolée, là encore, de vous décevoir : la campagne n’est pas accessible à plusieurs, et seules des quêtes secondaires à l’intérêt discutable sont jouables en ligne, à plusieurs. Un choix incompréhensible de la part de NeocoreGames, qui tenait peut-être là le moyen de rehausser l’intérêt de son jeu.

Sans hurler au ratage pur et dur, difficile de trouver en Warhammer 40,000 : Inquisitor - Martyr suffisamment de qualités pour le recommander, que ce soit aux amateurs de hack'n'slash, ou aux inconditionnels de Warhammer 40,000. Si ces derniers trouveront peut-être un intérêt en raison de l’exploitation du lore de la franchise - à condition d’aimer beaucoup lire sur un écran en cours de partie - pour les autres, l’aventure risque d’être un brin mitigé. Une chose est certaine : au prix fort, le jeu ne vaut pas le coup. En soldes sur Steam à quelques deniers, ça peut le faire. En attendant, retournez donc sur Diablo III…