C'est l'heure du duel !
Le concept de Theatrhythm Final Fantasy: Curtain Call est des plus simples. Sur votre écran apparaissent trois types de notes : l'une obligeant à taper sur l'écran ou sur une touche, l'autre demandant de maintenir ce bouton ou le stylet enfoncé avec parfois le besoin de mouvoir le curseur, et le dernier exigeant de déplacer son joystick ou son stylet dans une direction particulière. Un gameplay simple, très simple en somme, qui joue donc sur la notion de rythme : plus la note est "jouée" dans les temps, plus les chances d'avoir un score important sont élevées. Plusieurs variantes permettent de modifier la façon dont apparaissent les notes, pour nous donner l'impression de revivre des combats, des séquences d'exploration ou des cinématiques. Le fait que toute l'approche puisse être faite au stylet ou via les boutons classiques élargit d'ailleurs le public, chacun pouvant y trouver sa place.
Ce concept, facile d'accès, a cependant deux limites qui risquent d'en réfréner beaucoup. La première est que ceux qui n'ont pas le sens du rythme ou même une coordination à toute épreuve auront beaucoup de mal à profiter de cette expérience essentiellement basée sur ces deux aspects. La seconde vient de la difficulté du gameplay et de sa nature même, qui complexifient énormément la possibilité d'évolution de la maîtrise du joueur. Le perfectionnement de la maniabilité se fait donc dans la répétition et dans la douleur, mais même avec une persévérance sans faille, un "cap" infranchissable finit toujours par apparaître. Et comme le concept du jeu est basé sur le scoring et la volonté de toujours aller plus loin, d'être le plus parfait possible, peu verront le "bout" de l'expérience.
Le système de jeu profite également de quelques améliorations sympathiques, comme l'apparition des Critical Hit Trigger sur certaines touches pour effectuer des coups critiques ou obtenir des objets bonus, des musiques mises en avant tous les jours avec des bonus d'expérience, et surtout un nouveau mode. En plus du mode "classique" et des "quêtes", nous demandant d'enchaîner les épreuves sans faillir avec une difficulté croissante, un mode Duel fait son apparition. Celui-ci nous oppose à des joueurs ou à l'ordinateur et reprend le gameplay de base, mais en lui ajoutant l'opposition à un concurrent, qui peut envoyer ou recevoir des malus en tout genre. Plus fun, celui-ci est au cœur de sa propre expérience solo, et assure des parties multijoueur des plus fun. Un concept bien pensé, mais qui ne change pas le constat que toutes les variations de gameplay reposent sur des bases établies et très redondantes.
Pour quelques parties à la suite, le jeu fait donc parfaitement le boulot et arrive même à rendre accro par son accessibilité et son challenge bien dosé, mais il est difficile d'enchaîner trop d'épreuves sans avoir l'impression de tourner en rond.
Commenter 2 commentaires
Vivement project Diva F 2nd
Ah, seul les vrais savent.
Après bon, ce Final Fantasy rythmique me donne quand même vachement envie, mais ne fera jamais le poid face à les Project Diva avec mes minimum 1000 heures de jeu MINIMUM JE DIS, sur la série.