TEST - Super Mario 3D World : un plombier qui a du chat-rme ?

La fête bat son plein au Royaume Champignon et nos héros se baladent gaiement lorsqu'ils tombent sur un tuyau transparent duquel sortent de nombreux objets, ainsi qu'une petite fée verte totalement affolée qui demande de l'aide, car l'affreux Bowser capture ses congénères pour les enfermer dans des bocaux ! Ni une, ni deux, Mario, Luigi, Toad et Peach se jettent dans le tuyau pour sauver ce peuple dont nous ne savons rien.

Le premier Mario qui affiche réellement ses intentions de rentrer dans la cour des grands.

C'est sur ce pitch très basique que l'histoire commence, avec pour seule différence avec les autres épisodes de la franchise le fait que la princesse en robe rose ne soit pas celle qui se fait enlever, et ce pour la simple et bonne raison que celle-ci se trouve cette fois-ci du côté des héros et peut être incarnée par le joueur. Si cela rapproche le scénario du jeu à l'équivalent d'une vieille recette de cuisine ultra-simpliste, ce n'est pas un problème en soi. Voilà près de 30 ans que la franchise réutilise la même histoire éculée, et pourtant, elle reste toujours aussi efficace grâce à son gameplay solide.

Malgré le manque flagrant d'intrigue, Super Mario 3D World possède d'excellentes bases pour montrer de quoi il est capable, à commencer par la technique. Dans l'absolu, il n'est pas graphiquement impressionnant comme pourraient l'être des titres sur next-gen, mais il s'agit du premier Mario qui affiche réellement ses intentions de rentrer dans la cour des grands. Les textures sont propres et colorées, les décors fourmillent de détails, parfois animés, les traces de pas ressortent dans certains sols (le sable ou la neige)... Une attention toute particulière a été donnée à la réalisation des personnages et de leurs différents costumes. Peach par exemple est tout simplement magnifique lorsqu'elle récupère une fleur de feu, à craquer en costume de chat, ou juste mignonne lorsqu'elle se retrouve en petite taille après s'être fait toucher. Sur le petit écran du Gamepad, le résultat est du plus bel effet, avec les gouttelettes de pluie qui coulent parfois sur la vitre et les jeux de lumière qui en mettent plein les mirettes.

Côté son, les bruitages ne sont pas révolutionnaires et les joueurs de la première heure ne seront pas déboussolés pour un sou. En revanche, les musiques sont pour la plupart toutes inédites et collent parfaitement à l'ambiance en plus de rester des heures durant en tête... Tadadada dada dada, tadadada dada dadaaaaaa... Enfin, vous voyez le genre !