TEST - Stick arcade Daija de Nacon : la bonne surprise du moment pour les gamers fan de versus fighting
par Terence F. , Eric de BrocartNacon a osé se lancer sur les plates-bandes de Razer, Hori et autres MadCatz. Et vous savez quoi ? Nous avons été très agréablement surpris.
Sur PS3 et PS4, il suffit de brancher le stick en USB pour qu’il soit immédiatement reconnu comme n’importe quel autre contrôleur. Par ailleurs, tous les jeux peuvent être lancés avec. Nous ne nous attarderons naturellement que sur ceux présentant un intérêt d'être jouer avec un stick, tel que les jeux 2D, ceux de versus fighting ou les shoot’em up. En fonction du jeu nous pourrons choisir le mode LS ou DPAD, selon s'il se joue au stick analogique gauche ou à la croix directionnelle. Le mode RS, pour le stick analogique droit, ne devrait pas être utile pour ce genre de jeu.
Le stick s’est, dans tous les cas, montré extrêmement précis et agréable à l’utilisation y compris pour les jeux les plus exigeants.
À l’instar d’une manette DualShock 4 pour la PS4, ou encore comme sur le TE2+ de Mad Catz, une LED colorée indiquera de manière visuelle le numéro du joueur (bleue pour le joueur 1, rouge pour le joueur 2...).
Sans surprise, les boutons sont disposés dans le style Taito Vewlix très populaire, à savoir deux rangées de 4 boutons, avec le premier de chaque légèrement décalé vers le bas par rapport aux autres, épousant la position naturelle des doigts de la main droite.
Partir sur du full Sanwa (boutons OBSF-30 et joystick JLF-TP-8YT) ne dépaysera pas les habitués, puisque hormis sur les sticks de la marque Hori (qui produit ses propres boutons), la majorité des fabricants de sticks arcade de qualité ont opté pour le constructeur japonais. Quant à ceux qui découvriront les plaisirs du stick arcade avec ce modèle, la mécanique Sanwa offre d’excellentes sensations. Des boutons extrêmement précis sans être trop sensibles, et un joystick ayant une fine résistance avec des directions légèrement marquées. C’est notamment très agréable pour des jeux de combats demandant une grande réactivité, le joystick n’a jamais l’impression d’être mou. Pas de fausse note donc à ce niveau, la qualité est au rendez-vous. Lorsque nous ouvrons le stick, nous nous apercevons que le joystick est, comme c’est très souvent le cas, contraint par un restricteur (restrictor gate) carré avec angles arrondis qu’il sera facile de remplacer pour un octogonal si l’envie vous prend. L’amplitude du geste est parfaitement calibrée, il ne faudra pas bien longtemps pour maîtriser la bête. Les amateurs de shoot’em up pourront quant à eux regretter l’absence totale de modes Turbo.
Une autre force de ce stick réside dans la présence d’une prise Jack 3.5 située sur la tranche avant, dans un renfoncement. Ce petit détail que nous retrouvons aujourd’hui sur presque tous les sticks haut de gamme peut s’avérer extrêmement pratique pour le joueur qui voudra brancher son casque, en loisir comme en compétition. C’est un élément de confort bienvenu. À noter cependant que ça ne fonctionne (au moins pour l’instant) que sur consoles. Une mise à jour du driver pourrait amener cette fonctionnalité à l’avenir sur PC, mais nous n’avons à ce jour aucune information.
Nous avons également testé le stick arcade Daija sur PC, sous Windows 10. Nous n’avons rencontré aucun problème de compatibilité avec les différents jeux testés. Le stick est reconnu dès qu’il est connecté. Il fonctionne via la norme Xinput et sera aussi agréable à utiliser sur les jeux récents qu’avec des jeux rétro. Nous avons notamment joué à Killer Instinct qui est connu pour ses problèmes de compatibilité et nous n’avons rien eu à signaler. Les fans d’émulation seront également ravis, car nous avons essayé de nombreux jeux sous Fightcade et le stick s’est, dans tous les cas, montré extrêmement précis et agréable à l’utilisation y compris pour les jeux les plus exigeants.
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