Shadow of the Colossus : Une œuvre colossale qui fait mal... Dur de ne pas succomber à cette merveille !
Au vu du succès des diverses productions remises au goût du jour, Sony Interactive Entertainment a pris la décision de ressortir une vieillerie de son sac et de l’adapter pour nos machines actuelles. La société a donc fait appel au studio Bluepoint Games (des maîtres dans le milieu du portage) pour concevoir, non pas un remastered, mais un remake de Shadow of the Colossus sur PlayStation 4. C'est avec beaucoup de curiosité que nous nous sommes penchés sur ce titre. Alors, de quoi convaincre ou sans plus ?
Une certaine mélancolie se dégage du jeu.
Mais quelle claque ! Visuellement, les développeurs ont pondu quelque chose de dantesque. Non, les vieilles textures n'ont pas été lissées, non, les personnages d'antan n'ont pas été peaufinés, nous avons ici quelque chose de neuf, quelque chose de beau, quelque chose d’éclatant. Les développeurs sont repartis de 0 pour nous en mettre plein la vue, et le résultat est plus que convaincant. L'herbe bouge au grès du vent, les jeux d'ombre et de lumière sont impressionnants, c'est à tomber. Les décors sont majestueux, renversants et poignants. Shadow of the Colossus n'est pas qu'un ballet visuel époustouflant, c'est aussi une bande-son monumentale qui caresse avec douceur nos esgourdes. Des pixels moroses mélangés avec des notes captivantes, l’équipe joue avec nos sens pour nous toucher, et ça marche. La direction artistique est sublime, une certaine mélancolie se dégage du jeu, bravo !
Dans Shadow of the Collosus, nous prenons le contrôle d'un jeune garçon, Wander, faisant face à des colosses survoltés pour ramener à la vie sa moitié, Mono. Parcourir des plaines somptueuses à dos de cheval, nager dans des lacs sinistres, user d'un arc ou d'une épée magique pour massacrer de vilaines bêtes, grimper sur des créatures légendaires, si vous avez l'habitue des jeux d'aventure, la prise en main est assez instinctive dans l'ensemble. Seul point qui fait grincer des dents, la caméra... Selon les situations, cette dernière n'arrive pas à se positionner ; donnant par moment le tournis. Chose plus qu'amusante, chaque gardien est un labyrinthe, un mystère bien particulier, puisque nous nous devons d’analyser les moindres recoins du corps pour trouver les points faibles et le mettre à genoux. Pour arriver au bout d'un objectif, nous devons surveiller notre barre de santé et notre jauge d'endurance ; bien gérer les deux est essentiel pour remporter une victoire.
Plusieurs niveaux de difficulté sont mis à disposition, les vieux de la vieille n’hésiteront pas à jouer avec le plus élevé, les nouveaux venus se tourneront plutôt vers une odyssée en mode « Normal » pour bien trouver leurs repères. Shadow of the Colossus se termine en 7/8 heures en moyenne, mais cette durée de vie peut être gonflée si vous prenez la décision de collecter tous les petits fruits éparpillés par-ci, par-là. De plus, un mode miroir se débloque en terminant le jeu (tous les lieux sont inversés) et un mode Photo a été ajouté (avec différents filtres) pour capturer des moments épiques. Pas le temps de s'ennuyer une seule seconde...
Commenter 1 commentaire
Shadow of colossus au final tant mieux que je ne l'ai pas découvert sur ses versions précédentes. L'aventure n'en sera que plus épique. Je l'avais juste essayer sur ps2 jusqu'au premier colosse.
Il est vendu pas cher, sa vaut largement son prix.