Que donne le nouveau type de bracelet connecté de Samsung ? La réponse ici-même.
Première prise en main avec ce produit et la première chose qui marque c'est la légèreté de cette montre. Avec un poids avoisinant les 30 grammes, c'est l'une des plus légères du marché. La première génération n'avait vu qu'un modèle de Galaxy Gear que nous avions testé ici. Ce premier jet, plus costaud, mais aussi avec plus de possibilités, nous avait charmés sans pour autant nous convaincre à cause de ses nombreux défauts. L'aspect rigide, le manque d'ergonomie ou encore l'appareil photo très gadget étaient autant d'éléments qui pouvaient bloquer les utilisateurs au moment de l'achat, sans parler du prix qui avoisinait les 300 €.
Cette année, Samsung a choisi de lancer 3 modèles différents dans la gamme Gear. Les deux premiers sont la Gear 2 et la Gear 2 Lite. La Gear 2 est l'évolution logique de la Gear première du nom. La version Lite reprend les caractéristiques de celle précédemment citée, mais avec l'appareil photo en moins. Enfin, le dernier modèle est la Gear Fit. Cette montre connectée est davantage destinée aux sportifs ou aux personnes trouvant la Gear 2 trop encombrante.
Visuellement, la montre tape à l'œil de par sa forme peu courante. En effet, c'est avec un design rectangulaire et courbé épousant parfaitement la forme du poignet que Samsung a souhaité réaliser ce modèle. Son cadrant renferme un écran de 1,84 pouce de type AMOLED et ayant une résolution de 432 x 128 pixels. En soi, cette résolution est suffisante, puisque lorsque l'affichage reste à une certaine distance de nos yeux, il est impossible de distinguer un quelconque pixel. Lorsque nous l'approchons en revanche, cela commence à devenir discernable, même si ce n'est pas une très grosse gêne. Le rebord est recouvert de plastique ayant l'apparence d'aluminium comme c'est le cas sur le GALAXY S5 par exemple. Sur l'un des flancs se trouve le seul et unique bouton qui permet entre autres d'allumer la montre, d'accéder au menu pouvant l'éteindre ou la redémarrer et enfin de la sortir de veille.
Sur le dos du boîtier, nous retrouvons le capteur cardiaque, différent de celui du S5, et les broches permettant d'appareiller le boîtier de recharge. Effectivement, cette petite montre ne se recharge pas directement par un câble micro-USB, mais bel et bien par l'intermédiaire d'un boîtier. Le bracelet est différent de ce que nous connaissions, puisque sur la première génération de Galaxy Gear, ce dernier était très rigide à cause de l'appareil photo intégré, ce qui constituait d’ailleurs l'un de nos reproches de l'époque. La société coréenne a donc choisi du plastique mou avec une attache peu conventionnelle, puisqu'il ne s'agit plus d'un rabat en métal, mais de deux petites dents métallisées qui viendront s'introduire dans des trous.
La finition est de bonne qualité, même si la montre est loin de transpirer le luxe. Ses consœurs, plus massives, semblent plus fiables et pour une montre connectée avoisinant les 200 €, nous aurions pu attendre une qualité supérieure. Cependant, le tout semble solide et la norme IP67 - pour la résistance à l'eau et la poussière - est de la partie. Le bracelet s'attache plutôt facilement et contrairement à ce que pourrait laisser penser le système d'accroche, il serait dur de la perdre une fois les dents enclenchées. Seul petit désagrément, la montre étant assez épaisse, il est arrivé plusieurs fois que nos vêtements viennent buter dessus plutôt que de tout simplement passer par-dessus. Néanmoins, il faut reconnaître que c'est un bel effort de miniaturisation qui a été fait pour réussir à implémenter autant d'électronique en plus d'une batterie dans un si petit appareil.
Commenter 2 commentaires