TEST - Rise of Nightmares : Kinect nous fait-il enfin trembler ?

Kinect oblige, nous contrôlons Josh sans aucune manette. Après avoir libéré la place nécessaire pour être correctement reconnus par le capteur et suffisamment libres de nos mouvements, la partie peut commencer.

Est-ce qu'enfin nous allons pouvoir vivre ce que les héros de SAW, Hostel et autres films d'horreur vivent dans leurs cauchemars ? Allons-nous trembler de peur ou transpirer d'angoisse ? Point du tout ! Rise of Nightmares se présente plus comme une bonne idée mal exploitée.

En effet, les déplacements sont terriblement horribles (ou horriblement terribles, c'est au choix !), tenter d'envoyer un zombie dans un piège s'apparente à vouloir faire un créneau avec un semi-remorque sans avoir jamais conduit un véhicule de sa vie. Pourtant, les commandes sont simples : pour avancer il suffit de mettre un pied en avant (en arrière pour reculer), il faut pivoter son corps dans la direction voulue pour tourner, enfin il faut mimer les mouvements de combat afin d'attaquer l'ennemi. Si jamais il nous arrivait de nous perdre, en mettant notre bras droit en équerre vers le haut, le personnage se dirige automatiquement vers le prochain objectif. Malgré ces contrôles simplistes, Josh est désagréable à diriger et nombreuses sont les fois ou nous l'envoyons bien malgré nous directement sur les pointes ou les lames d'un piège.

Rise of Nightmares aurait mérité d'être hybride, car la manette aurait simplifié les déplacements et les mouvements du corps auraient pu servir uniquement pour les combats ou les actions ponctuelles. De plus, la latence et la détection de mouvements de Kinect ne sont déjà pas ce qu'il y a de plus précis, mais si jamais il nous arrivait de trop nous prendre au jeu, la machine ne manque pas de nous rappeler à l'ordre en nous demandant de nous replacer correctement devant la caméra. Ce qui est un comble pour un jeu qui se veut ultra-immersif.