TEST - DARK : le Dracula des temps modernes ?

En bref, dans DARK, le gameplay se limite à analyser les patrouilles avec la vision de vampire, puis de se lancer dans une progression lente pour occire tout le monde en croisant les doigts pour ne pas se faire choper. De plus, si jamais le DVD n'est pas encore passé par la fenêtre et qu'il nous viendrait à l'esprit de recommencer une zone, sachez qu'il faut reprendre, à chaque fois, au tout début du niveau. La faute au système de sauvegarde manuel, utilisable uniquement quand le jeu l'a décidé...

Côté technique, ce n'est guère mieux que le gameplay.

En ce qui concerne le côté technique de DARK, ce n'est guère mieux que le gameplay. La pâte graphique cell-shadée, semblable à celle de Borderlands ou The Walking Dead, aurait pu être parfaite si elle n'avait pas en permanence cette couleur verdâtre et n'était bourrée de bugs (objets qui entrent miraculeusement en lévitation, gardes qui traversent des murs pour vous abattre plus aisément...).

Les animations, quant à elles, sont à la ramasse et ne parlons même pas des cinématiques dans lesquelles les plans semblent avoir été choisis par un apprenti vidéaste équipé d'une Super 8, ni des dialogues en VO sans rythme ni saveur, dignes d'un soap opéra. Il n'est pas non plus question d'évoquer la bande-son se résumant à quelques morceaux New Wave et à des bruitages sans intérêt. Et que dire des six lieux à visiter et des quelques PNJ... Pour sûr, ils ne viendront pas relever le niveau.