Test Xbox 360
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TEST - DARK : le Dracula des temps modernes ?

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DARK : Quand Eric Bane se prend pour Edward Cullen...

Après un tutoriel d'une dizaine de minutes, les bases du gameplay de DARK sont posées, mais cela a déjà suffi à ruiner les espoirs de vivre une grande aventure en dirigeant le vampire Eric Bane. Car nous avons ici affaire à un jeu d'infiltration dans lequel la notion d'intelligence artificielle ne devait pas figurer dans le cahier des charges des développeurs. En effet, le principe du jeu est simple : l'aventure nous fait passer de salle en salle où il faut occire les ennemis afin d'atteindre un objectif.

La notion d'intelligence artificielle ne devait pas figurer dans le cahier des charges des développeurs.

DARK 06De prime abord, cela ressemble au mode défi d'un Batman Arkham où il faut neutraliser furtivement les ennemis présents dans une pièce tout en évitant les différents pièges qui s'y trouvent. Sauf que dans DARK, l'histoire ne se résume qu'à une enfilade de décors où les adversaires se contentent d'attendre. Celui qui croira avoir aperçu notre personnage modifie sa ronde pour venir s'assurer que rien ne viendra rompre la monotonie de sa nuit, mais dans la plupart des cas il tire dans notre direction sans même se poser de question, attirant ainsi ses collègues qui vident aussi leurs chargeurs sans autre forme de procès. Pour que ces messieurs se calment et nous laissent les trucider tranquillement, il suffit de se cacher et d'attendre qu'ils reprennent leur petit manège de gardien.

DARK 02Une fois détecté, certains préféreront passer à l'action plutôt que d'attendre sous un escalier que la tension redescende. Oui mais voilà, le studio a dû oublier que dans un jeu d'infiltration il peut aussi y avoir des phases où le joueur a besoin de se défendre. Pour faire simple, il est impossible de combattre en mêlée, ni même d'utiliser les armes laissées au sol par les gardes déjà éliminés. En tout et pour tout, nous n'avons que deux possibilité d'attaque : l'exécution instantanée, "méthode silencieuse" qui fait un barouf d'enfer à en réveiller un mort ; et la morsure à la jugulaire qui est soi-disant la "méthode bruyante". D'ailleurs, mettre fin aux jours d'un homme en le vidant de son sang permet à Eric de remplir une jauge lui donnant accès à quelques menus pouvoirs. Malheureusement pour nous, ces compétences vampiriques ne présentent pas d'avantage au corps à corps et la seule présentant un minimum d'intérêt est celle qui permet de se régénérer. Pourquoi ? Parce que malgré son statut de vampire, Eric Bane passe de vie à trépas avec seulement quelques malheureuses balles de mitraillette. De ce fait, nous passons notre temps à recommencer un  niveau car un abruti de garde a eu la gâchette un peu molle et que le héros n'a aucun moyen de se défendre une fois découvert.

DARK 04Après avoir tenté de passer en force, repassons au mode furtif... Qu'à cela ne tienne, le système de couverture est tellement mauvais et le level design si peu adapté, qu'il est impossible de se la jouer en catimini. Autrement dit, il est difficile de trouver un avantage dans ce lot d'obstacles. Malgré tout, il aurait pu y en avoir un : le "Bond Obscur". Si, au début de l'aventure, il permet de passer un petit muret, il faudra éliminer bon nombre d'ennemis pour gagner assez d'expérience afin d'en tirer quelque chose de plus intéressant...

DARK 01

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