En 2014, Samsung s'est lancé pleinement sur le marché des objets connectés avec une panoplie de montres et de bracelets. Nous avons décortiqué la Gear S, la plus aboutie de toutes.
Avec la Gear S, Samsung a souhaité marquer la différence. Alors que beaucoup vantent les mérites esthétiques de la Moto 360 de Motorola ou de la G Watch R de LG, toutes deux circulaires, le constructeur sud-coréen reste dans le rectangulaire, mais donne un aspect arrondi à son profile grâce à un écran Super AMOLED incurvé à l'instar du Gear Fit, son bracelet connecté présenté quelques mois plus tôt. Ce petit détail lui donne tout de suite une silhouette particulière qui épouse la forme du poignet et atténue ainsi en partie son épaisseur, car comme toute montre connectée, ses 12,5 mm de hauteur se remarquent facilement, et cela d'autant lorsque le poignet sur lequel elle repose est fin.
Si elle demeure un peu longue, notamment en raison de son bouton physique propre au constructeur, ses dimensions sont néanmoins plus que correctes par rapport à une montre standard, ce qui ne rend pas l'écran trop petit pour autant. Avec ses 2 pouces, il reste parfaitement lisible et de taille suffisante pour afficher du contenu. Par ailleurs, sa luminosité et son brillant, deux points forts du Super AMOLED, attirent particulièrement l'œil et donnent à l'ensemble un côté précieux très agréable. En ce sens, Samsung a souhaité concevoir un bijou, et le travail est plutôt réussi, d'autant que la bordure métallique du cadre vient souligner cette beauté. Malheureusement, le revêtement de l'écran très sensible aux reflets n'aide pas à la lecture en extérieur.
Malheureusement, cette finition soignée se voit gâchée par des bords un peu épais, ce qui peut vite s'oublier, mais surtout par un bracelet en caoutchouc à l'esthétisme douteux qui rappelle les montres premier prix pour enfant. Seule sa robustesse permet de dire qu'il s'agit là d'un produit haut de gamme. Afin de régler ce problème, Samsung a rendu le cadran amovible afin de changer le bracelet, mais si certains ont été présentés lors de l'IFA, aucun n'est disponible à l'achat au moment de la rédaction de ces lignes, ce qui rend cette option totalement futile.
Afin de s'adapter à tous, le bracelet est bien entendu réglable à différentes tailles très facilement. L'attache métallique quant à elle tient bien en place, mais résiste lors de la fermeture pour ceux qui n'ont pas l'habitude, ce qui oblige à forcer un peu, ce qui peut entrainer des douleurs aux poignets. Un simple système de broche aurait finalement été tout aussi efficace et moins contraignant.
Enfin, la Gear S se limite au strict minimum en ce qui concerne son interface physique afin de s'approcher au plus des montres traditionnelles. Mis à part son bouton en façade, elle est donc dépourvue de touches ou d'orifices, reléguant néanmoins certains aspects sous son cadran, comme le port pour carte SIM, le cardiofréquencemètre, ainsi directement positionné sur le poignet, ou encore les connecteurs servant à associer le dock de recharge, muni pour sa part d'un port micro USB, mais disposant de sa propre autonomie afin de recharger légèrement la montre sans nécessiter le raccordement au secteur. Cette absence de touches peut paraître déroutante dans un premier temps, mais se veut très agréable à l'utilisation une fois les gestes de navigation assimilés.
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