Papo & Yo : Faut-il tomber sous le charme de cette nouvelle poésie indépendante ?
Visuellement, nous sommes loin d’un titre AAA, mais s'agissant d'un jeu indépendant, il faut évidemment se mettre dans ce contexte-ci pour juger de la qualité graphique du titre. Cependant, c’est propre, coloré et le jeu possède une ambiance envoûtante. Les personnages ne sont pas très détaillés, mais se marient bien au décor.
Nous retrouvons dans le bidonville des graffitis inspirés de dessins existants réellement très bien réalisés.
Mais le gros point noir de Papo and Yo, ce sont ces bugs de collisions... Monstre se retrouve fréquemment encastré dans les parois, Quico se retrouve à flotter dans les airs, immobile, ou passe à travers un mur, et deux éléments du décor peuvent se chevaucher... Un premier patch a été mis à disposition pour en corriger une partie, mais il en reste encore malgré tout.
Du côté de la bande sonore, nous sommes bercés tout au long de notre aventure, par des musiques tribales et douces très agréables. Bien évidemment, tout cela s’accélère durant les moments de stress afin de mieux suivre l’action et mieux ressentir les émotions du jeune garçon.
Enfin, la musique de fin et des crédits repasseront en boucle dans notre tête tellement elle est ensorcelante. À savoir que le studio réfléchit quant à une commercialisation de la bande originale puisque les fans la réclament via les réseaux sociaux.
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La fin vaut l'investissement même si 14,99 EUR (11,99 EUR pour ma part étant PSN +) paraissent un peu excessif face à la qualité technique et la courte durée du titre.
Mais l'adhésion l'emporte et c'est bien là l'essentiel !