TEST - Garfield's Wild Ride : la ruée vers l'or façon chat

L'évolution au fil des parties n'est en revanche pas flamboyante. Avec les lasagnes durement récoltées, nous pourrons nous offrir une galerie de trophées, juste figuratifs. Les pièces, en revanche, nous permettront de débloquer des couvre-chefs, des vêtements pour le corps, des "effets" qui accompagneront Garfield, des décors supplémentaires ou des améliorations de durée ou d'efficacité pour les différents bonus. Malheureusement, ceux-ci sont bien trop chers, et demanderaient des heures et des heures d'investissement pour un simple changement de background. Dommage que l'incitation à acheter des pièces supplémentaires soit si évidente et limite clairement "l'évolutivité" du jeu, et même son intérêt au bout de quelques heures, les défis commençant à tourner en rond et les objets se débloquant à un rythme beaucoup trop lent. Et ce n'est pas le lancer de roue journalier et ses faibles récompenses qui vont remplir notre porte-monnaie.

Du coup, vous resterez (très) longtemps avec un unique fond visuel, le quartier où vie Garfield. Toute l'esthétique du jeu est basée sur le dessin animé en cours de diffusion, et là, l'illusion est parfaite, les animations sont fluides, les décors légèrement dynamiques, et le jeu respecte la licence. Des petites musiques accompagnent toutes nos parties, assez agréables sans être transcendantes, qui se font oublier lors des longues sessions de jeu. Ajoutez à cela les habituelles connectivités sociales avec Facebook et le Game Center, et un jeu techniquement propre et fluide, et vous obtenez un jeu plus que correct, à destination de ceux qui apprécient ou de n'importe quel adapte d'endless runner qui cherche un nouveau passe-temps. Et ça ne coûte que 0,89 €, alors pourquoi se priver ?