TEST - Assassin's Creed III: Liberation - La PSVita a-t-elle soif de liberté ?
par BenAssassin’s Creed III: Liberation : La PSVita tient-elle enfin le jeu qui fera vendre des consoles ?
Nous sommes dans les années 1760, la guerre de Sept ans vient d'avoir lieu et la France a cédé l'est de la Louisiane aux Espagnols, mais les colons majoritairement français n'apprécient guère ce changement de gouvernance puisque pour la plupart, ils n'ont pas été tenus au courant. Nous dirigeons Aveline de Grandpré, jeune femme métisse née d'une union entre un riche négociant français et de son esclave noire qu'il a affranchi. Abandonnée par sa mère, la jeune fille finit par être embrigadée par la Confrérie des Assassins. L’aventure commence alors que les disparitions d’esclaves se multiplient à la Nouvelle-Orléans, Aveline va devoir découvrir ce qu'il se trame et encore affronter les Templiers qui sont aux commandes d'un nouveau plan machiavélique.
Le scénario d'Assassin's Creed III: Liberation, même s'il satisfera les novices, frustrera les fans de la saga qui espéraient que ce nouvel épisode apporterait un complément d'information sur le conflit qui fait rage entre les Assassins et les Templiers. Ici plus de Desmond Miles, ni même d'un autre héros moderne qui utiliserait l'Animus pour revivre la vie d'un ancêtre, mais nous, joueurs, qui entrons dans le célèbre logiciel d'Abstergo. Au niveau de l'intrigue, nous avons l'impression de jouer à un DLC de luxe à l'aventure de Connor d'Assassin's Creed III. En effet, l'histoire d'Aveline saute de grandes plages temporelles laissant des interrogations que notre imagination devra combler, sans compter que la chasse à certains artefacts mayas à trouver est simplement un prétexte à un trophée supplémentaire.
Question jouabilité, Ubisoft Sofia a su conserver ce qui a fait le succès de la série tout en lui ajoutant les phases de déplacement dans les arbres (particulièrement réussies dans Assassin's Creed III). Même si elle est moins souple dans ses mouvements que Connor, la belle réagit bien à nos commandes, grimpant et sautant comme un chat sur les toits et arbres de la Nouvelle-Orléans. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué, Aveline est une femme, jolie de surcroît. Et que serait une femme sans sa garde-robe ? En plus de sa tunique d'Assassin, la demoiselle possède deux toilettes supplémentaires : celle de la dame de bonne famille et de l'esclave ; chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. La tenue de dame engonce Aveline dans une superbe robe qui limite ses déplacements, mais surtout l'empêche de jouer les acrobates. L'arme de prédilection de la demoiselle est la séduction qui lui permet de charmer un homme, la suivant partout et se faisant assassiner dans un recoin. Le parapluie-sarbacane permet d'éliminer en toute discrétion à distance sans se faire remarquer. L'héroïne, dans ses vêtements d'esclave, peut facilement passer inaperçue parmi les populations noires et a la capacité d'utiliser les outils comme ustensiles meurtriers. Dans sa tunique d'Assassin, elle peut se mouvoir à sa guise, résiste mieux en combat et bénéficie de tout son arsenal.
En ce qui concerne les combats, le système, tant décrié de la série, consiste à bloquer puis contre attaquer pour une mise à mort chorégraphiée de l'adversaire. Elle possède aussi un fouet qui donne la possibilité d'assommer en un coup n'importe quel ennemi, rendant certains affrontements anecdotiques. Cependant, une des trouvailles bien senties, l'assassinat en chaîne, permet d'arrêter l'action en appuyant sur la flèche droite de la croix multidirectionnelle, de sélectionner nos adversaires avec l'écran tactile et de choisir l'arme qui les exécutera. Aveline se lancera alors dans une chorégraphie macabre...
Commenter 29 commentaires
Je pense que cela justifie largement la note.
Après, comparer deux jeux de type différent n'a aucun intérêt. Impossible, par exemple, de comparer le 18 de de "Mario Karts" et le 18 de "God of War".
Là c'est pareil ^^
Parce que ça m'inquiète comme je l'ai pas encore acheter
A mon avis nous aurons le droit à un deuxième patch... à suivre
c'est vrai que les chiens on s'en fou un peu , en esperant qu'il ai un patch pour corriger les beug