TEST - Call of Duty: Black Ops II - La guerre futuriste arrive sur nos consoles

Pensé autrement que par le passé, le mode Zombies de Call of Duty: Black Ops II utilise le moteur du multijoueur, il offre donc l'opportunité de suivre aussi sa carrière d'exploseur de morts-vivants et de se comparer à ses amis grâce aux différents classements proposés. En outre, un nouveau système de matchmaking, basé sur les performances et niveaux de chacun, nous connecte avec des joueurs possédant le même style de jeu que le nôtre. Pour ceux qui n'aiment pas les goules et leurs odeurs putrides, Treyarch a pensé à une option désactivant le mode Zombies dans le menu titre. 

Le leitmotiv des Call of Duty est respecté à la lettre : le jeu est pêchu, fun et la prise en main est immédiate.

Les développeurs ont intégré trois types de sessions pour défourailler du monstre. En Tranzit, le but est de coopérer dans un monde ouvert, basé sur une variété de lieux inédits. Un autobus et de nouveaux éléments de gameplay sont là pour aider les joueurs à se déplacer sur la carte et avoir accès à chaque zone. Ensemble, ces compagnons de fortune - entre 1 et 4 - doivent trouver des indices révélant pourquoi ils sont là et ce qu'ils doivent faire pour survivre. Grief, quant à lui, est un Hommes vs Hommes vs Zombies. Le terrain de jeu est le même qu'en Tranzit et il faut être la dernière équipe de 4 à avoir des membres en vie. Pour pimenter les débats, les humains ne pourront pas s'entretuer et devront attirer les adversaires dans des pièges qui les mettront en position délicate. Plus classique, le Survival balance des vagues successives de zombies assoiffés de sang (du nôtre en l'occurrence). Pour les repousser, nous pouvons fortifier des zones et acheter divers armes et bonus. Une fois encore, les environnements sont similaires à ceux vus en Tranzit, à ceci près que les zones de jeu ont été retravaillées, rendant les cartes plus adaptées à la survie pure.

Enfin, il y a le nerf de la guerre : multijoueur compétitif. Il repose sur quatorze cartes où affronter amis et/ou joueurs du monde entier. Oui, vous avez bien lu "du monde entier", le online ayant été dé-régionalisé (faire la peau à des Japonais ou des Américains - à condition que tous aient la même qualité de connexion - est désormais possible). Sans surprise, les modes que nous connaissons déjà sont là : match à mort solo ou par équipe, capture du drapeau, destruction d'objectifs... Le leitmotiv des Call of Duty est respecté à la lettre : le jeu est pêchu, fun et la prise en main est immédiate. C'est du multi comme nous l'aimons : pas de chichi, pas de fioriture, la partie se lance et nous sommes dans le bain en seulement quelques secondes.

Comme toujours, il y a des compétences, des bonus, des armes et autres accessoires à débloquer. Le système d'évolution a changé et il n'est plus question de se cacher dans un coin et de sniper à tout va pour monter en niveau. Pour passer plus rapidement les prestiges, il faudra réaliser certaines actions qui sont bénéfiques à la team. Conséquence : un campeur qui ne viendra jamais donner un coup de main pour prendre un drapeau ou protéger un point stratégique recevra moins de points de bonus que ses partenaires. De plus, les équipements permettant de voir les ennemis cachés dans un coin laisseront moins de temps aux fous du fusil de précision de se poster tranquillement. En somme, tout a été conçu pour que le rythme soit plus soutenu, que les parties deviennent plus endiablées.