TEST - Call of Duty: Ghosts - Devastation : faut-il craquer pour ce nouveau DLC ?

Comme Activision et Infinity Ward l'avaient annoncé, il y aura bien quatre packs de contenus téléchargeables proposés au téléchargement au rythme d'un par trimestre. Chose promise chose due, après avoir sorti le très décevant Onslaught début janvier, c'est Devastation qui vient agrémenter le contenu de Call of Duty: Ghosts. Comme son prédécesseur, il contient quatre cartes pour le multijoueur - Behemoth, Ruins, Unearthed et Collision - une nouvelle arme - le Ripper - et enfin Mayday, la dernière mission du mode Extinction.

Comment exprimer le plaisir qu'apporte la faculté de devenir invisible et de taillader les adversaires à coups de griffes tranchantes ?

Behemoth se trouve en Colombie, sur une gigantesque excavatrice. C'est une carte de taille moyenne toute en longueur et sur plusieurs niveaux. Elle offre de très nombreux couloirs pour des combats rapprochés ainsi que des coursives qui permettent de contourner l'adversaire et le prendre à revers. Ici, les snipers seront à la peine, puisque la carte offre très peu de points surélevés avec une vue suffisamment dégagée. Les campeurs, non plus, ne seront pas à la fête, car il n'y a ici aucune cachette où rester invisible. Rester à l'affut dans un recoin marchera une fois, deux tout au plus.

Ruins se situe au milieu de ruines mayas au sommet d'une montagne recouverte de jungle au Mexique. Parfois une explosion volcanique vient chambouler l'ensemble de la carte, la rendant méconnaissable. Elle offre une grande verticalité grâce à son temple surplombant le sommet de la montagne et les nombreuses grottes en son sous-sol sont un vrai labyrinthe où les affrontements font rage. Encore une fois, cette carte laisse très peu de champ libre aux miss camping et leurs fusils sniper et fait la part belle à tous ceux qui oseront aller au charbon. De plus, Ruins cache une surprise. En effet, à l'instar de Fog dans le DLC Onslaught, Devastation a sa guest star. En récupérant une mallette et en accomplissant un certain défi, il sera possible de devenir le Predator. Et là, comment exprimer le plaisir qu'apporte la faculté de devenir invisible et de taillader les adversaires à coups de griffes tranchantes ? C'est particulièrement jouissif et, encore, c'est sans compter sur la gigantesque explosion précédée par le rire sarcastique du guerrier extra-terrestre.

S'il devait y avoir un remake d'une carte issue d'un ancien Call of Duty développé par Infinity Ward, c'était bel et bien Dome. Le studio de développement a donc exhaussé notre vœu en reprenant la topologie et l'implantation de la carte de Modern Warfare 3 pour mieux la remettre au goût du jour dans Unearthed avec ce qui ressemble à un vaste chantier. Les fans de MW3 y retrouveront leurs marques en un rien de temps, puisqu'ici le leitmotiv est encore et toujours le bourrinage.

La quatrième et dernière carte, Collision, prend place sur un navire cargo qui est entré en collision avec ce qui ressemble à priori au pont de Brooklyn. Les deux tiers de la map sont occupés par deux parties du bateau ainsi que les conteneurs qu'il est possible d'escalader, le dernier tiers est quant à lui sur la terre ferme. Ici les deux ponts sont plus propices aux affrontements rapprochés, alors que le dessus des conteneurs et les quelques points élevés peuvent offrir une poignée de lieux où les tireurs d'élite pourront faire leur ouvrage.

En ce qui concerne la nouvelle arme, le Ripper 2-in-1 SMG/AR, elle permet de passer en un éclair d'une mitraillette à un fusil d'assaut, il suffit d'appuyer sur une touche pour passer d'un mode à l'autre. Elle est très équilibrée, puissante à courte comme à longue portée et offre un recul assez faible. En bref, ce sera l'arme parfaite pour celui qui vient d'acheter Call of Duty: Ghosts et qui n'en maîtrise pas bien les rouages en multijoueur.

Pour finir, parlons de Mayday. Après avoir nettoyé une base militaire de l'invasion Cryptide dans le Colorado, la Quick Reaction Force est envoyée dans le Pacifique Sud afin d'enquêter sur un navire high-tech abandonné. Encore une fois, nous y retrouvons les bestioles extra-terrestres dont nous devons détruire les nids à l'aide d'une foreuse qu'il faudra protéger à tout prix. Le bestiaire comporte un nouvel élément, le Piégeur, qui est capable de grimper aux murs et fondre sur les soldats du plafond. Mais le plus grand des dangers ne se trouve pas sur le bateau, mais sous la surface de l'océan où se cache le terrible Kraken. Encore une fois, ce mode est passionnant à condition d'avoir une bonne équipe soudée, capable de jouer ensemble et dont le seul but est d'arriver à atteindre le monstre géant et de mettre fin à ses terribles destructions.