TEST - Pokémon Link: Battle! - Pikachu à la sauce Candy Crush Saga pour un jeu eShop savoureux

Néanmoins, avec une mécanique à la Bejeweld parfaitement adaptée à l'univers des Pokémon, aux codes des affinités entre types, avec quelques références aux capacités propres à certaines créatures, le gameplay fait décidément mouche, surtout qu'au fil des parties, les réflexes et les stratégies des joueurs finissent forcément par s'améliorer. La difficulté est ainsi bien là, en raison d'une dynamique du jeu très élevée, mais elle pourra être appréhendée par n'importe qui au bout d'un certain temps, indicateur clair d'un défi savamment dosé.

De plus, si les niveaux se débloquent en cas de complétion du précédent sans restriction, chacun d'entre eux est noté en fonction du nombre de Link, du plus grand nombre de groupes de créatures formés à la suite et surtout selon le taux de dégâts infligés, d'un rang allant de C à S. Chaque chapitre est une zone, et chaque zone est composée de quatre niveaux. Il est toutefois possible de débloquer deux niveaux supplémentaires par zone, sous réserve d'obtenir la note A (ou S). De plus, au sein d'un niveau, si vous effectuez un bon score, celui-ci se prolonge avec des créatures exclusives à battre et donc à capturer.

Au passage, la capture de Pokémon, qui nous permet d'ajouter l'intégralité des six générations de créatures à notre Pokédex, nous permet de choisir deux alliés par niveau qui verront leurs icônes ajoutées au tableau normalement prédéfini. Avec ceux-ci, nous pourrons utiliser leur type d'attaque, leur effet spécial (limité à quelques très rares monstres) et surtout quelques bonus des plus sympathiques. Pour nous aider à compléter notre Pokédex, des niveaux avec des créatures à capturer, lesquelles varient parfois suivant le jour, sont présents. Cela offre une durée de vie et une rejouabilité des niveaux finalement bien plus importantes qu'au premier abord.

Mais dans ce petit monde, notre seul adversaire ne sera pas le temps ou les possibilités de coups, comme dans d'autres jeux du genre, mais bien les Pokémon qui nous font face. Ceux-ci seront à même de lancer des coups régulièrement entre chaque attaque, et de vider notre barre de vie jusqu'au Game Over. Ils auront même l'occasion de s'en prendre à notre plateau quadrillé pour le briser et s'y infiltrer, nous compliquant alors la tâche en brouillant la lisibilité de l'écran. Car, oui, avec une créature au beau milieu de l'écran, il est difficile de s'y retrouver clairement. D'ailleurs, de manière générale, le titre souffre d'un vrai problème de clareté, les icônes associées à des têtes de Pokémon ayant même parfois tendance, volontairement ou involontairement, à se ressembler, nuisant ainsi à notre rapidité de vision et d'action, et donc à la longueur des combos effectués.