TEST - Ni no Kuni II : L'Avènement d'un Nouveau Royaume - Un titre enchanteur avec quelques « mais »

Ni no Kuni II : L'Avènement d'un Nouveau Royaume est un J-RPG très classique en soi, mais qui propose différentes façon de s'amuser. Nous voyageons de région en région, de cité en cité, tout en nous frottant à diverses créatures géantes, gênantes et spectaculaires. Pour commencer en douceur, les combats sont tournés vers des phases purement action. Nous glissons nos doigts sur la manette et passons d'une touche à l'autre pour donner des coups faibles ou forts afin de rétamer un opposant ; bien évidemment, la magie est présente pour mettre un terme à une bataille rapidement. Autour de nous, de petits êtres (les Higgledies) nous accompagnent afin de nous prêter main-forte/nous booster tout au long de nos affrontements.

Un J-RPG très classique en soi.

Dans l'ensemble, c'est plutôt sympa, mais ces moments sont extrêmement faciles, à croire que l’équipe de développement n'a pas voulu trop pousser/déranger le joueur. Comme si les concepteurs nous disaient, « ne t’inquiète pas, tout a été pensé pour que tu y arrives quoi qu'il arrive ». De plus, un Égalisateur est disponible pour éviter toute frustration. Kézako ? Un outil permettant de s'en donner à cœur joie contre des ennemis puissants afin de récupérer des bonus fort utiles. Se retrouver avec des équipements survoltés sans se fatiguer, avec un niveau moyen, il fallait y penser... Il manque ce côté épique, ce côté Die and Retry (du moins un minimum) qui nous pousse à nous améliorer et à pendre du poil de la bête. Pour ? Finir une bataille avec fierté et dignité.

Ni no Kuni II : L'Avènement d'un Nouveau Royaume, ce n'est pas que rentrer dans le tas avec aisance, c'est aussi un royaume, Espérance, à prendre en main. Ainsi, nous construisons notre petit environnement par l’intermédiaire de personnages (avec des aptitudes uniques, pouvant gagner de l’expérience) que nous recrutons en réalisant des quêtes dans différentes villes. Par ailleurs, en plus des principales, sachez qu'il existe une tonne de missions secondaires qui sont pas mal... redondantes. Les allers-retours sont nombreux et épuisants, et les phases dans les grottes ne sont pas du tout intéressantes. Bref, pour en revenir à nos moutons, une fois de nouvelles têtes enrôlées, ces dernières ont la possibilité de travailler pour faire grandir notre patrie. Ici, potagers et autres marchés peuvent être construits pour acquérir quelques ustensiles pratiques.

Ce Royaume doit être protégé, c'est là que le mode Bataille entre dans la danse. Nous nous retrouvons sur la carte du monde en mode STR, et nous prenons le contrôle d'une petite armée dirigée par Evan, le héros. Des groupes d'attaque nous suivent, et ont des couleurs stipulant un type d'offensive bien particulier prenant le dessus sur d'autres. Pour imager la chose, le clan bleu est plus fort que le rouge, le rouge, plus puissant que le vert, le vert, plus costaud que le bleu. En plus de cela et tout au long de la bataille, il faut gérer des jauges, donnant la possibilité d'amorcer un assaut, de se déplacer prestement, de faire appel à des camarades, de construire différents bâtiments, etc. Nous sommes dans une sorte de jeu de stratégie quelque peu futile et agaçant, où l'objectif est de terrasser la base ennemie. Le tout est agrémenté d'un système de gestion assez lassant où nous nous devons constamment de rester sur nos gardes.