MotoGP 14 : La PS4 sied-elle aux motos ?
Commençons par ce qui s'avère être désormais un point fixe dans la série, le gameplay. La physique des véhicules est encore une fois réussie, mais imparfaite, avec des virages qui peuvent parfois être pris de manière plus serrée qu'en réalité, et des freinages extrêmes qui ne jouent que peu sur l'équilibre du bolide. Les deux roues sont ainsi très réactifs, nerveux, et réagissent de manière globalement crédible aux trajectoires et aux contacts. La force du titre est cependant la même que par le passé, et réside dans les nombreuses options de personnalisation de la maniabilité, qui permettent à chaque joueur d'adapter son expérience.
La physique des véhicules est encore une fois réussie, mais imparfaite.
Aide à la direction, aide au freinage, aide à la stabilité en cas de freinage, indication de la trajectoire idéale, passage des vitesses en semi-automatique ou manuel, dégâts plus ou moins accrus, activation ou non des pénalités, choix de l'agressivité de l'intelligence artificielle et bien plus encore, de nombreux facteurs peuvent être activés ou dosés pour personnaliser nos courses. Ainsi, il est très facile de jouer avec les options pour rendre la maniabilité plus complexe, ou renforcer nos adversaires, au fil de notre amélioration personnelle. La graduation de la difficulté se fait donc à notre rythme, jusqu'à atteindre des sommets où notre talent ne sera alors que le seul à pouvoir nous faire gagner la partie.
Toujours dans cette idée de rendre l'expérience permissive pour les néophytes, des rewinds sont toujours présents. Au nombre de zéro à six, ils nous permettent de revenir quelques secondes en arrière pour éviter une chute fatale, qui fait toujours perdre quelques précieux instants et endommage potentiellement notre bécane, ou corriger une erreur de trajectoire importante à même de faire perdre de la vitesse ou du temps. En effet, toute sortie du terrain sur l'herbe ou le gravier fait que le sol limite notre accélération et notre vitesse, en plus de nous donner des pénalités. Avant chaque course, un passage au stand permet de régler directement notre moto, pour jouer sur des facteurs comme l'adhérence du véhicule dans les virages ou la position du pilote sur son châssis, avec à chaque fois des avantages et des inconvénients. Là, il s'agit plus de réglages personnels que de modifications intelligentes pour prendre le dessus sur la course.
Alors oui, rien de surprenant au niveau de cette maniabilité, dommage seulement que la physique des véhicules n'ait pas été perfectionné, mais difficile d'en redire davantage de ce côté là.
Commenter 2 commentaires
perso sur la version PS4 j'ai pleins de lags en pleine course,des coupures de sons en course et dans le menus.
on dirais une version béta.
d'autres ont ce soucis?