Mindjack : Marre de vous prendre la tête ? Visitez donc celles des autres !
2031. Le monde a connu un énorme bond en avant dans le domaine scientifique, et une technologie, le mindjacking, permet désormais de pirater une machine à distance, ou même l'esprit d'un être vivant. Ces Wanderer, comme on les appelle, sont donc capables de prendre le contrôle d'un être humain, ou de les soumettre temporairement à leur volonté, sans que ceux-ci s'en rendent compte. Lors d'une simple mission de surveillance, l'agent spécial Jim Corbin, Wanderer de son état, va croiser la route de Rebecca Weiss, dont au final nous n'en saurons pas plus, si ce n'est qu'elle a pour but de faire tomber la Nerkas Corporation, une entreprise qui mène des expériences pas très légales sur le contrôle de l'esprit et la manipulation mentale, semant par la même occasion les cadavres.
Autant le dire tout de suite, ce n'est pas le scénario qui fera briller d'originalité Mindjack. Puisant sans complexe son inspiration dans le monde de Ghost in the Shell, ce pitch de départ ne sera absolument pas approfondi par quelques interrogations, et ne sera prétexte au final qu'à une succession de gunfights. Nous pourrions nous en contenter, surtout avec la faculté de nous prendre pour un Mr Smith échappé de Matrix en prenant le contrôle de toutes les personnes que nous croiserons. Nous pouvons ainsi quitter notre corps à volonté afin de nous incarner dans le corps d'un civil ou d'un ennemi affaibli, ou encore retourner ce même ennemi affaibli contre ses futurs ex-amis. Nous pouvons aussi nous abriter contre la majorité des éléments du décor, prendre un ennemi pour s'en faire un bouclier humain, sprinter sur une courte distance, glisser tout en tirant, en faisant notre choix parmi les 2 armes que nous pourrons porter simultanément, voire même lancer quelques grenades. Chaque mort et chaque conversion nous rapporteront de l'expérience, avec même un sacré bonus en cas de tir à la tête. Nous débloquerons ainsi des améliorations pour notre personnage, histoire de diversifier un peu l'ensemble.
Jusque-là, sur le papier, Mindjack s'en sort plutôt bien. Mais comme dirait notre chère Franco-canadienne Mylène "oui, mais non". Aucun intérêt de stocker des armes pour le tableau suivant, car nous recommencerons irrémédiablement avec notre petit pistolet de base et ses 60 munitions. Même chose pour nos charmants amis que nous nous serons faits lors des affrontements, ils auront subitement quelque chose à chercher au sol à la fin de la manche. Autant dire que côté immersion, c'est plutôt raté. Constat identique pour les combats contre la majorité des boss, où la solution se trouve souvent dans le fait de tirer sur tout et tout le monde, sauf ledit boss ... histoire qu'il se volatilise purement et simplement. Étrange. Pour finir, en plus d'avoir un éventail d'ennemis très restreint, l'IA de ceux-ci est complètement déplorable, allant d'ennemis restant tranquillement dans notre ligne de mire à des ennemis menant des assauts complètement suicidaires. Dommage d'avoir confondu nombre & agressivité des vagues de mécréants avec intelligence. Le constat est donc sans appel : malgré une horde d'adversaires, l'ennui se fait sentir un peu plus à chaque gunfight.
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ce jeu se joue surtout en multi (pas noté se jeu sur le solo) et il est loin d'être nul, je dirais même qu'il bien meilleur que certain jeu plus connu
c'est possible, y a une touche pour lui mettre un coups de pieds aux fesses !