Mario Golf: World Tour : La licence de retour sur portable.
Qui dit production de Big N., dit forcément graphismes colorés. Mario Golf: World Tour n’échappe pas à la règle des couleurs flashy, des rouges, des jaunes et des verts sautant littéralement aux mirettes. Dans son ensemble, et visuellement parlant, c'est réussi. Et pour cause, la modélisation des personnages est parfaite, la gestuelle est top, la fluidité est au rendez-vous, l'animation est soignée, bref, le tout nous délecte sans trop grande difficulté.
Encore une fois, Nintendo maîtrise sa machine.
Les environnements, eux, sont plutôt variés et bichonnés. Milieux chaotiques, cadres paradisiaques, déserts emplis d’embûches, décors mignons à croquer, la monotonie n'a pas sa place dans Mario Golf: World Tour. De plus, divers éléments sont en perpétuel mouvement pour nous amuser la rétine, que demander de plus ? Une 3D stéréoscopique au poil peut-être ?
Encore une fois, Nintendo maîtrise sa machine et cela se voit. Le switch à son maximum, l'effet de profondeur est saisissant. L'image se compose de trois plans, à savoir un premier avec l'affichage de quelques informations, un second où nous pouvons apercevoir notre golfeur dandiner son fessier avant de shooter dans la balle, et le dernier, le parcours. C'est tellement parfait que nous avons eu l’impression de sentir le vent frais de Mario Golf: World Tour caresser notre joue. Néanmoins, toute cette excellence n'est pas sans défaut. En basculant dans cet univers prenant qu'est la 3D stéréoscopique, les contours se sont vus envahir par l'aliasing (effet d'escalier, ndlr). Dommage pour le coup...
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