TEST- Lucky Luke & les Dalton : tagada, tagada, voilà un party-game bien plat

En quoi consiste donc ce Lucky Luke & Les Dalton ? Il s'agit d'un party game pur et simple, qui nous propose des mini-jeux en lien avec l'univers du cowboy. Autant rentrer directement dans le vif du sujet, si les défis sont relativement sympathiques, leur manque de variété est absolument dérangeant. Il n'existe en effet que six types de mini-jeux d'une durée d'une à deux minutes, qui reviennent tout au long de l'histoire, avec cependant une difficulté croissante, pas un seul défi identique à l'autre, et deux jeux spéciaux un peu plus longs, peut-être les plus réussis d'ailleurs, mais qui n'ont eu aucune déclinaison et ne sont présentés qu'une unique fois.

Concrètement, un défi consiste en une course d'obstacles en vue de côté avec Jolly Jumper, avec la possibilité de se baisser, de sauter ou de tirer pour éviter les contretemps : rythmé et exigeant, ce mini-jeu est clairement l'un des plus amusants. L'Attaque de Caravane nous amène ensuite sur un quadrillage sur lesquels les Dalton avancent tout droit et tournent à droite à la rencontre d'un obstacle. Il faut alors les emmener jusqu'à une caravane en posant des flèches directrices, tout en évitant les ennemis mortels en mouvements, mais sans jamais une difficulté aucune. Le Duel nous place lui face à trois des frères, qui peuvent à tout moment dégainer à droite ou à gauche de leur position : il faut alors viser la poignée de l'arme et tirer sur celle-ci, avant la fin du temps imparti pour chacune d'entre elles. Là encore, le challenge n'est pas du tout relevé, malgré la maniabilité volontairement capricieuse du viseur.

Têtes de Mules nous demande de son côté de dessiner les jurons de plusieurs caravaniers pour les faire avancer. Attention cependant à ne pas trop tarder à réussir votre œuvre, car dans un premier temps, celui-ci va être dédoublé pour vous défavoriser, puis si vous tardez de trop, l'épreuve sera perdue. Côté gameplay, c'est l'incompréhension totale, avec des dessins qui paraissent parfois réussis et ne le sont pas, et des gribouillis qui sont d'autrefois validés par la console. Un Chef Top est lui basé sur le rythme, avec des ingrédients à mettre au bon moment dans la casserole, en n'oubliant pas au préalable de préparer certains d'entre eux, de virer les dynamites jetées dans la marmite ou de souffler sur le feu quand cela nous est demandé : le challenge est ici parfaitement dosé, avec une bonne variation des actions à effectuer. Enfin, Attrape-Les Si Tu Peux est un parcours en vue de dessus avec un défilement automatique, et où il faut récupérer les otages de caravanes de couleur en évitant les obstacles et les voitures d'autres couleurs.

L'intérêt de tous ces défis, de qualité variable, mais avec certains tout de même relativement stimulants et difficiles comme il faut, c'est donc qu'au fil du mode Histoire, ils gagnent en intérêt et en difficulté. C'est donc un total de 79 déclinaisons de ces six défis qui sont disponibles dans ce mode, pour une monotonie sans égal. Comme vous pouvez vous en douter, jouer inlassablement aux six mêmes épreuves, à la maniabilité pas toujours très agréable, ce n'est pas des plus sympathique, il y a donc un vrai problème de variété dans les mini-jeux, et c'est bien dommage. Le simple fait de faire apparaître plus souvent les deux épreuves spéciales, un casse-tête pour reproduire un modèle sur un tableau quadrillé avec des éléments fixes et amovibles, et un défi nous demandant de tirer sur les crocodiles se dirigeant vers nous en évitant de shooter les caravanes, des challenges très amusants donc, aurait déjà permis de limiter la casse, mais ce n'est pas le cas.

Notez qu'en plus du mode Histoire, qui doit durer entre trois et quatre heures, il est possible de revivre les défis indépendamment et de profiter de seize nouvelles déclinaisons des mini-jeux déjà connus. Il faut tout de même être bien accroché pour oser se replonger dans ces épreuves après les avoir retournées dans tous les sens autant de fois...