LEGO Le Hobbit : Qui veut chasser du dragon ?
Comme ses ainés, LEGO Le Hobbit est la parfaite synthèse des innovations apportées par les développeurs au fur et à mesure des jeux mettant en scène les briques danoises. Nous avons donc le retour du système de roue pour passer d'un personnage à un autre, le mélange de construction/destruction (beaucoup moins présent tout de même), les phases de plateforme toujours aussi énervantes et même les "constructions assistées" de LEGO La Grande Aventure - Le Jeu Vidéo (quand il faut choisir la bonne pièce selon un plan). Mais alors que nous pensions Traveler's Tales au bout des innovations, LEGO Le Hobbit a bel et bien son mot à dire pour apporter sa pierre à l'édifice.
L'une des forces du titre est aussi sa plus grande faiblesse.
Déjà, commençons par l'apparition du butin LEGO, un ersatz de craft réduit à sa plus simple expression. Concrètement, il s'agit de forger des objets clefs et indispensables pour continuer l'aventure au moyen de ressources ramassées en brisant des éléments du décor - en sus des pièces habituelles - ou en battant des ennemis. La suite se passe sur une forge, faisant alors appel aux capacités artisanales des nains (ils adorent fabriquer leur attirail dans les montagnes). C'est d'ailleurs là où les "constructions assistées" interviennent. Qu'à cela ne tienne, n'ayez pas peur de tomber en rade d'ingrédients puisqu'ils sont fournis en nombre pour peu que vous dévastiez tout au cours de vos pérégrinations. Au cas où, il y a des marchands pour faire du troc. Du craft pour enfants...
L'autre grande innovation de LEGO Le Hobbit est liée à la compagnie des nains, une vraie équipe composée de treize membres hauts en couleur. Sans surprise, ils se différencient par des aptitudes liées à leur préférence en termes d'armes et d'accessoires (hache, marteau, lance-pierre, etc.). Par exemple, si Kili adore les arcs, il faut savoir faire appel à un de ses potes pour débloquer certains mécanismes. En outre, ils sont des rois de l'association puisqu'il est possible de créer des duos pour augmenter la puissance de frappe (c'est, en quelque sorte, l'évolution du lancer de Gimli de LEGO Le Seigneur des Anneaux). Dans le même ordre d'idée, les gens de petite taille peuvent monter sur les épaules de leurs coéquipiers pour atteindre des plateformes plus élevées. En revanche, l'une des forces du titre est aussi sa plus grande faiblesse : en nous confiant la gestion d'une dizaine de protagonistes, l'expérience vire parfois au bazar complet. Un constat renforcé par la difficulté de reconnaître certains nains parmi les autres.
Et au niveau des rixes alors ? C'est une autre déception de LEGO Le Hobbit tant elles sont rares et peu emballantes à cause des QTE. Les combats sont contrebalancés par l'intronisation d'une notion d'armure, obligeant à s'y essayer à plusieurs fois avant de tuer un ennemi. Les boss n'ont rien de très excitant non plus, hormis l'imposant Roi des Gobelins - et encore.
Commenter 2 commentaires
J ai adoré Marvel, moins celui du film donc j attendrai un beau 20$ pour celui là bien fait d attendre ^^