TEST – Gunjack : le space shooter qui fait aimer la réalité virtuelle (VR)

Du côté des ennemis, cela va de simples vaisseaux « chair à canon laser » suivant des trajectoires très prédictibles, en passant par d’autres plus vicieux usant d’invisibilité, de téléportation ou encore de boucliers très résistants, sans oublier d’énormes astronefs abusant de systèmes de défense efficaces. De gauche, de droite, d’en haut, d’en bas, ils arrivent de tous les côtés – espace oblige – et seul un petit réticule nous donne une information quant à l’origine de l’arrivée de la prochaine vague. Ajoutez à cela, quelques passages où les météorites ne sont pas nos amies et vous devriez avoir une idée du monde de Gunjack et du job qui vous attend. Pour être bon, il faudra savoir bien viser, choisir le bon moment pour recharger et garder la bonne arme bonus pour le moment crucial, en général le « boss » de fin de niveau.

Du côté sonore, le jeu n’est pas en reste et propose une musique qui sait se faire discrète, des bruitages de qualité et une voix off comme nous l'aimons, soit profonde et impliquée. À noter, le jeu est en anglais, mais cela ne pose aucun souci, même pour ceux à qui la langue de Shakespeare est totalement inconnue.

Certes, avec une histoire minimaliste au possible, Gunjack ne gagnera pas l’oscar du meilleur scénario de l’année, mais dans un jeu de  tir, qui se soucie réellement d’autre chose que de pouvoir se défouler ? Et, sur ce dernier point, il faut bien reconnaître que le plaisir est au rendez-vous. Facile à prendre en mains, nerveux, addictif pour ceux qui aiment claquer des scores, agréable à l’œil, sans risque de mal des transports (motion sickness), Gunjack est un hit incontournable sur tous les supports. À savoir, mis à part l’absence de la visite externe du vaisseau spatial sur PlayStation 4, toutes les versions du jeu - y compris celle sur le Samsung Gear VR - se valent et proposent le même contenu. 

	Eric de Brocart (MaGiXieN) Rédacteur en chef - Le Boss
	Directeur et fondateur de GamerGen.com. Magicien professionnel, quand je ne suis pas derrière mon PC et photographe amateur, quand j'ai le temps.
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