Ghost of a Tale : La French touch du JV a créé de nombreuses merveilles vidéoludiques, ce jeu indé aux allures de double A nous le prouve à nouveau.
C’est à l’occasion de l’arrivée de Ghost of a Tale sur le catalogue d’Origin Access, que nous avons pu mettre le pad sur le projet de SeithCG. Sorti maintenant il y a 6 mois sur PC, il aura fallu 5 ans de maturité et une campagne de crowdfunding pour faire naître le jeu. Une grande partie du développement fut réalisée par une seule et même personne, Lionel Gallat (alias Seith). Une aventure au long cours qui a fini par attirer Microsoft, avec une exclusivité console temporaire sur la Xbox One à venir. Si les consoleux devront encore attendre un peu pour jouer à cette pépite, voici ce qui vous attend sur PC.
Il aura fallu 5 ans de maturité et une campagne de crowdfunding pour faire naître le jeu.
Le monde de Ghost of a Tale est bien plus profond qu’il n’y paraît. Au-delà de la trame principale se cache un lore qui s’étend sur plusieurs centaines d’années. Il ne faut pas avoir peur de lire pour découvrir les nombreuses histoires dont recèle le jeu. L’écriture est d’ailleurs particulièrement soignée et nous plonge magnifiquement dans l’ambiance. Petit budget oblige, aucune voix n'est utilisée pour la narration ou les dialogues. Les plus curieux pourront obtenir des infos supplémentaires sur certains mots clés des textes (façon Wikipédia), incompréhensibles pour les non-rongeurs. Ceux qui prennent le temps de potasser tous ces récits découvrent un univers fantastique.
Tout commence avec la flamme verte, une entité démoniaque qui plongea le monde dans la terreur pendant plusieurs décennies. Une guerre effroyable mit fin au règne du feu émeraude, au prix de plusieurs milliers de morts. C’est sur cette légende que commence l’aventure, une centaine d’années plus tard. Nous incarnons Tilo, une souris ménestrel qui se retrouve en prison pour une raison inconnue. Des collectibles sous forme de roses vous permettent d’apprendre la vie du mulot, qui a vécu bien des épreuves... Au fil de la progression, nous découvrons tout ce qui a conduit notre héros dans cette situation, avec de beaux rebondissements à l’arrivée !
Les rats gouvernent le monde d’une griffe de fer, méprisant les petites souris qui semblent bien impuissantes. C’est dans ce contexte que Tilo doit évoluer dans le fort prison de Deruine, afin de s’échapper et retrouver sa bien-aimée Méra. Bien trop faible pour affronter ses geôliers, le rongeur doit ruser pour neutraliser ses ennemis. Rien de tel qu’une bonne bouteille lancée sur le museau, ou une flaque d’huile pour faire tomber un soldat. L’infiltration étant au cœur du gameplay, se faufiler discrètement sous les moustaches des gardes est généralement primordial. Les mécaniques de furtivité ne sont pas les seules au tableau, 7 costumes vous permettent également de vous déguiser en divers personnages. Il faut pour cela réunir les vêtements disséminés partout dans la zone, mais ça en vaut vraiment la peine !
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