TEST - Fast RMX : ça fonce, ça décoiffe, mais ce n'est pas F-Zero

Le gameplay de ce Fast RMX est l'exemple parfait du modèle recherché par les amateurs de jeux de course typés arcade. La prise en main se fait de manière très instinctive, avec l'accélération, le freinage, le Turbo et la possibilité de se pencher latéralement, mais aussi de changer la phase du vaisseau.

Le jeu de course devient rapidement corsé.

Car oui, les circuits sont jonchés de zones orange ou bleu, permettant au joueur de gagner un boost temporaire ou de s'élever dans les airs, mais pour cela, il faut que le vaisseau soit de la même couleur. C'est un coup de main à prendre, pas forcément évident lors d'une première course, mais une fois le principe maîtrisé et le circuit connu, c'est un avantage non négligeable qui change complètement l'issue de la course. Car les orbes pour récupérer du Turbo, à utiliser quand vous voulez, ne sont pas légion sur les pistes. Et parfois, Fast RMX se transforme même en véritable jeu de rythme, demandant de changer de phase très rapidement pour conserver sa vitesse maximale.

Comme son prédécesseur, Fast RMX se veut ainsi très simple à prendre en main, mais n'allez pas croire que le titre se plie en une poignée d'heures. Oh que non ! Le jeu de course devient rapidement corsé au fur et à mesure que le joueur avance dans les championnats, et pour terminer en haut du podium, il faut vraiment le mériter, quitte à refaire les courses plusieurs fois d'affilée pour les connaître par cœur. Et c'est tant mieux, car Fast RMX est un peu chiche en contenu, avec trois championnats (Subsonic, Supersonic et Hypersonic) où seule la difficulté change. Chacun comprend tout de même 10 coupes avec trois pistes chacune. Au total, ce sont ainsi 30 circuits à découvrir et 15 vaisseaux à maîtriser, la plupart étant à débloquer. Un second mode, Hero, est là quant à lui pour allonger la durée de vie, le joueur devant terminer la course sans détruire son vaisseau. Rien de bien original, mais un mode d'entraînement ou même contre-la-montre n'aurait pas été du luxe. D'autant plus qu'il était présent sur FAST Racing NEO.

Enfin, un mode multijoueur est là pour rajouter de la durée de vie, et c'est tant mieux. Les solitaires peuvent aisément jouer en ligne dans des courses de huit joueurs, tandis que les autres peuvent s'adonner à des parties locales, chacun sur sa machine. Enfin, si vous avez des amis à la maison, il est possible de jouer jusqu'à quatre sur la même Nintendo Switch (ou deux si vous n'avez pas de manettes supplémentaires), avec l'écran scindé. Le fun est bien présent, mais la jouabilité avec un seul Joy-Con à l'horizontale n'est pas vraiment adaptée à la nervosité de Fast RMX.