TEST - F1 2014 : aussi fort que Mercedes ?

Cependant, là où le projet pêche, c'est par son contenu. En plus de ce test, nous pouvons nous lancer dans des grands prix avec ou sans qualification, un mode carrière ou des défis. Le mode carrière est disponible dans différentes versions, l'une avec des objectifs à atteindre à chaque course, l'autre avec des saisons de la longueur de notre choix à enchaîner. Nous avons là le choix de notre parcours, d'écurie en écurie, et des possibilités de paramétrage technique à débloquer. Rien de surprenant, mais de quoi faire le boulot pour les joueurs plus ou moins patients.

Le contenu est donc adapté aux joueurs de tous niveaux.

Pour ce qui est des défis, un type nous demande de redonner vie à des évènements qui ont réellement eu lieu au cours de la saison, souvent en dépassant ou en restant devant un adversaire clé du championnat : sympathique pour les passionnés, mais déjà vu dans la série. Les deux autres ne sont que des classiques contre-la-montre, avec ou sans fantôme, utiles, mais encore une fois sans surprise. À cela il faut ajouter un mode multijoueur complet, permettant jusqu'à seize joueurs de se frotter en ligne avec même la possibilité de jouer à deux en écran partagé, décliné en plusieurs modes pour des parties plus ou moins longues. En dehors d'un matchmaking perfectible qui impose quelques longueurs, tout y est.

Le contenu est donc adapté aux joueurs de tous niveaux, et propose des parties aux durées variables, pour le plaisir de tous les aficionados. Toutes les écuries et tous les pilotes sont bien présents, mais quelle pauvreté au niveau du contenu. Après un épisode 2013 marqué par l'arrivée du mode F1 Classics, certes perfectible, qui avait le mérite d'offrir une expérience un peu différente, aussi bien au niveau du cadre que du gameplay, nous avons affaire à une édition qui paraît clairement amputée de certaines bonnes qualités.